Troubles du rythme atrial - 01/11/18
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Résumé |
La fibrillation atriale (FA) et le flutter atrial (FLA) sont les plus fréquentes tachycardies de l'oreillette. Elles touchent 2 % de la population générale, avec une prévalence augmentant fortement après 60 ans. Elles constituent deux présentations rythmiques d'un même mécanisme de réentrée. Au-delà de symptômes parfois invalidants (palpitations, fatigabilité, malaises), elles confèrent un risque accru d'événement cardio-embolique et d'insuffisance cardiaque dont la prévention est essentielle. Ainsi, les anticoagulants sont débutés si le score CHA2DS2-VASc est élevé et le maintien du rythme sinusal est un objectif fondamental. Bien que les médicaments soient recommandés en première intention, l'ablation est bien plus efficace, sans les effets délétères d'une prise au long cours d'un anti-arythmique. L'ablation sera donc évoquée précocement dans la prise en charge du patient : en pratique, dès l'échec du premier anti-arythmique. Le principe de cette procédure, qui comporte un taux de risque faible, mais dont l'impact est potentiellement sévère, doit être discuté lors d'une consultation avec un rythmologue. La tachycardie atriale focale (TAF) est rare, bénigne, et concerne les sujets jeunes. Seules les formes symptomatiques ou pourvoyeuses de cardiopathie rythmique sont donc traitées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Fibrillation atriale, Flutter atrial, Tachycardie atriale focale, Ablation endocavitaire
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