Tumeurs bénignes de l'estomac : aspects diagnostiques et thérapeutiques - 25/10/18
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Répondant à une entité plutôt « livresque », les tumeurs bénignes de l'estomac sont le plus souvent découvertes fortuitement lors d'une endoscopie. Elles sont constituées de deux types de lésions fondamentalement différentes : les polypes, d'une part, et les lésions intramurales, d'autre part, dites sous-muqueuses ou sous-épithéliales. Les polypes sont des lésions épithéliales fréquentes, le plus souvent bénignes, dominées par les polypes glandulokystiques. Les adénomes ont un risque certain de dégénérescence qui concerne aussi les polypes hyperplasiques lorsque leur taille dépasse 10 mm. Les tumeurs sous-épithéliales, qui comprennent les tumeurs mésenchymateuses notamment GIST (tumeurs stromales gastro-intestinales) et diverses hétérotopies, sont développées dans l'épaisseur de la paroi gastrique. Si la plupart de ces lésions sont bénignes, certaines ont un risque de dégénérescence néoplasique, signant la problématique du sujet. L'échoendoscopie gastrique est ici l'examen de référence. Elle peut certifier les diagnostics de lipome et de pancréas aberrant, tumeurs bénignes sans risque évolutif, tandis que pour les GIST et les autres tumeurs mésenchymateuses cette technique d'imagerie et ses prolongements (échographie de contraste et cytoponction échoguidée) sont utiles pour optimiser la prise en charge des patients. Le traitement, loin d'être univoque, dépend du type de lésion décelée, des caractéristiques cliniques et de la disponibilité d'opérateurs chirurgiens et/ou endoscopistes interventionnels. En effet, la résection est nécessaire pour les patients ayant des lésions symptomatiques ou douteuses quant au risque de malignité ; elle est aujourd'hui plus volontiers proposée par voie endoscopique au mieux dans des centres experts, même si d'autres équipes réalisent encore des exérèses chirurgicales ou faisant appel à des techniques combinées. Pour les patients porteurs de lésions non suspectes, de petite taille, et asymptomatiques, l'abstention, éventuellement sous couvert d'une surveillance (écho)endoscopique, est habituellement proposée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Tumeur sous-muqueuse, GIST, Tumeur stromale, Échoendoscopie, Polypes gastriques, Endoscopie interventionnelle
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