Transfusions nocturnes de CGR sans urgence ou en urgence relative au CH de Châlons-en-Champagne : prescriptions tardives ? - 17/10/18
Résumé |
Introduction |
Les transfusions nocturnes (TN) sont plus souvent associées à des évènements indésirables receveurs du fait d’une équipe paramédicale souvent réduite d’où une surveillance moindre. Un éventuel EIR nocturne risque d’être moins reconnu et traité.
Matériel et méthode |
Pour tout CGR conservé au dépôt du CH et transfusés en 2016 et 2017, l’heure de la transfusion est comparée à celle de réception de la prescription au dépôt. Un focus particulier est réalisé sur les unités de médecine et de chirurgie, excluant les unités de « soins aigus » avec présence médicale continue. Pour les TN (entre 20h00 et 08h00) en sans urgences (SU) ou en urgence relative (UR), l’activité transfusionnelle sur la journée dans l’unité de soins est évaluée.
Résultats |
En 2016–2017, parmi les 3081 CGR délivrés par le dépôt (2701 en SU ou UR), les TN représentent 21,28 % (17,99 % des SU ou UR). Hors unités de « soins aigus », 1630 des 1671 CGR délivrés le sont en SU ou UR et 120 (7,36 %) sont des TN. En SU ou UR dont la prescription est réceptionnée entre 08h00 et 18h00 (1568 CGR), 86 (5,48 %) sont des TN : 31 (25,83 %) prescrits entre 08h00 et 12h00 et 55 (45,83 %) entre 12h00 et 18h00. Parmi ces 86 CGR, 10 sont les 1ers PSL et 71 les 2e PSL transfusés de la journée dans l’unité de soins.
Conclusion |
Le nombre de TN de CGR peut paraître important : 21,28 % toutes urgences confondues et 17,99 % des SU ou UR. Hors unités de soins aigus, ce ne sont « que » 7,36 % des CGR qui sont des TN (5,27 % avec une prescription réceptionnée entre 08h00 et 18h00 au dépôt). Cette étude a permis d’identifier les unités de soins où une « éducation transfusionnelle » serait à mener et a aussi permis de montrer que l’heure des prescriptions n’est que partiellement responsable des TN. D’autres raisons inhérentes aux unités (activité de soins, personnel présent…) sont probablement à l’origine de ces TN et mériteraient d’être prise en compte.
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Vol 25 - N° 4
P. 341 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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