Étude de la prévalence des groupes sanguins ABO, Rh et Kell : à propos de 10 977 dons de sang dans la région de Boufarik - 17/10/18
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Résumé |
Introduction |
La connaissance de la prévalence des antigènes globulaires ABO-Rhésus assure le stock de la banque de sang permet l’utilisation rationnelle du sang et de ses dérivés.
Objectif |
Déterminer les fréquences phénotypiques des systèmes ABO, Rhésus (D, C, c, E, e) et Kell dans notre population.
Matériel et méthodes |
Étude ambidirectionnelle sur 11 ans (2008–2018), n=10 977 dons de sang volontaires dans 8 établissements. Les réactifs Bio-rad® utilisés pour le groupage ABO, RH, K.
Résultats |
Le nombre de prélèvements stable selon le trimestre, p=0,25 (NS). L’âge moyen=34±9,75 ans [18–71]. La tranche d’âge la plus représentée=21–30 ans : HR=1,94, p=0,000 (s). Les donneurs masculins n=9778 (89 %), sex-ratio (H/F)=8,15. Les donneurs de compensation et les donneurs occasionnels se répartissent d’une manière égale entre les sexes p=0,41, p=0,17 (NS) respectivement. Par contre, ce sont les donneuses qui se présentent d’une manière régulière pour un don de sang par opposition du sexe masculin : (n=649 H, n=102 F) : p=0,009 (S). Nous avons observé une tendance à la hausse (différents types de dons avec le temps) : HR=0,38, p=0,000 (S). Les prélèvements sont recueillis dans 6 unités, n=8136 par des équipes fixes et n=2839 par des unités fixes mobiles. Les prévalences phénotypiques étaient : le groupe O n=4666 (42,5 %), le groupe A (3825/35 %), le groupe B (1720/15,66 %) et le groupe AB (556/05 %), le groupe non identifié n=210 cas. Le phénotype RHD (+)=87 %, l’Ag C (67 %), c (65 %) et e (36 %), l’antigène E (+)=18 %, le phénotype K (+) 10 %. Le phénotype prédominant dans notre région est le CceeK(−) puis ccee-k(−)
Conclusion |
Les données de notre étude concordent avec celles des études antérieures réalisées dans différents centres nationaux. L’utilisation de ces données nous permet une meilleure gestion de notre stock en produits sanguins et la formation d’allo-anticorps contre des antigènes mineurs chez les patients polytransfusés (Figure 1).
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Vol 25 - N° 4
P. 332-333 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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