Étude de l’encéphale fœtal par modélisation vectorielle 3D - 03/10/18

Résumé |
Introduction/Objectifs |
Étudier la morphologie du cerveau et du tronc cérébral à l’aide d’un modèle 3D réalisé à partir de coupes d’IRM 3 Tesla de 3 fœtus indemnes de malformations encéphaliques et d’un logiciel de reconstruction 3D.
Matériels/patients et méthodes |
Les cerveaux de 3 fœtus de 29 à 39 SA ont été reconstitués, à partir de coupes d’IRM post-mortem. La segmentation et la reconstruction de chaque structure ont été effectuées à l’aide du logiciel Winsurf® 4.3. Le nombre de coupes pour chaque sujet était compris entre 200 et 385. Tous ces éléments anatomiques ont constitué un objet vectoriel distinct. Le modèle vectoriel a été travaillé afin de rendre la surface colorée et un texturing réaliste à visée pédagogique.
Résultats |
Les structures anatomiques modélisées comprenaient les hémisphères cérébraux, le cervelet, le tronc cérébral et la vascularisation intracrânienne. À 29 SA, les sillons pré- et post-central étaient individualisables, de même que le sillon temporal supérieur et les sillons frontal supérieur et inférieur. L’operculisation de la scissure latérale débute d’arrière vers l’avant [1 ]. Le sillon central était largement observable, croisant nettement la convexité cérébral. À 39 SA, les gyris insulaire et cingulaire étaient constitués et observés. Les ramifications du parenchyme cérébelleux étaient bien individualisées. Cette approche en 3D était en accord avec les descriptions échographique et IRM [3 , 2 ].
Conclusions |
La modélisation vectorielle en 3D de l’encéphale fœtal apporte une nouvelle vision dans l’étude sa morphogenèse. Afin d’affiner l’analyse du développement cérébral fœtal, il serait nécessaire de poursuivre cette étude sur une population plus étendue.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Modélisation vectorielle, Anatomie fœtale, Gyration, Encéphale, Embryogénèse
Plan
Vol 102 - N° 338
P. 179 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?