Travel and acquisition of multidrug-resistant Enterobacteriaceae - 27/09/18
Voyages et acquisition d’entérobactéries multirésistantes
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Highlights |
• | Acquisition rates of multidrug-resistant bacteria (MDRB) after travel range from 21–51% and can reach 85% after a trip to South or Southeast Asia. Risk factors for acquisition are diarrhea and exposure to antibiotics during travel. Duration of carriage upon return is short (median: 1 month). Traveling to endemic areas has also been considered a risk factor for MDRB urinary tract infections. Travelers should be aware of these risks before traveling. |
Abstract |
Bacterial resistance to antibiotics is considered a major threat to health. Enterobacteriaceae have increasingly become resistant to antibiotics through the acquisition and dissemination of extended-spectrum beta-lactamases (ESBL) that confer resistance to most beta-lactams. While ESBL-producing Enterobacteriaceae were formerly restricted to hospitals, they have now spread to community settings, especially in developing countries. The tremendous expansion of international travels contributed to the importation of multidrug-resistant Enterobacteriaceae (MRE) to low prevalence countries. Several studies reported that 21 to 51% of healthy travelers acquire a MRE when travelling abroad, depending on the visited region (Asia, and especially South Asia being associated with the highest risk – up to 85%). Traveling to Africa or the Middle East is associated with lower but still disturbing rates (13–44%). In addition, the occurrence of digestive disorders and/or diarrhea and antibiotic intake increase the risk of MRE acquisition by 2–3 folds. After traveling though, the length of MRE carriage seems to be short (<1 month) and the risk of transmission within the household appears to be low. Nonetheless and beyond the intestinal carriage of MRE, traveling to endemic areas has also been pointed as a risk factor for infections involving MRE, mainly urinary tract infections.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La résistance aux antibiotiques est considérée comme une menace majeure. Les entérobactéries sont de plus en plus résistantes au fil du temps en raison de l’acquisition et de la dissémination des BLSE qui confèrent la résistance à la majorité des bêtalactamines. Après avoir été principalement isolées dans les hôpitaux, ces entérobactéries multirésistantes (EMR) disséminent dans la communauté, particulièrement celle des pays en voie de développement. L’augmentation des voyages internationaux a favorisé l’importation des EMR dans les pays à faible prévalence. Les taux d’acquisition d’EMR au cours d’un voyage varient de 21 à 51 % chez les voyageurs sains, selon les études et les zones géographiques visitées. Après un voyage en Asie, particulièrement en Asie du Sud, les taux d’acquisition peuvent atteindre 85 %. Un voyage en Afrique ou au Moyen-Orient est associé à des taux plus faibles mais inquiétants (13–44 %). Outre la destination de voyage, les facteurs de risque associés à l’acquisition d’EMR sont troubles digestifs, diarrhées, prise d’antibiotiques. La durée de portage des EMR suite à un voyage semble toutefois courte (<1 mois) et le risque de transmission aux personnes vivant sous le même toit est également faible. Au-delà du portage sain, les voyages en zone d’endémie ont également été identifiés comme facteur de risque d’infection à EMR, notamment d’infections urinaires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Enterobacteriaceae, Extended-spectrum beta-lactamase (ESBL), Multidrug resistance, Travel
Mots clés : Entérobactérie, Bêtalactamase à spectre étendu (BLSE), Multirésistance, Voyage
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Vol 48 - N° 7
P. 431-441 - octobre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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