Le MEOPA, quel avenir en ambulatoire, quel financement ? - 27/09/18
EMONO, what future in ambulatory care, what financing?
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Résumé |
Avec pour principe actif un produit d’anesthésie originellement réservé au bloc opératoire, le Mélange équimolaire d’oxygène et de protoxyde d’azote (MEOPA) s’impose peu à peu comme un antalgique efficace et sûr pour prévenir la douleur provoquée par les soins, d’abord dans les services hospitaliers et enfin en secteur de ville. En France, bien qu’autorisé, peu de médecins de ville l’ont intégré dans leur activité. Néanmoins des indications légitimes existent (pansements, sutures, mobilisations…), mais les rares travaux autour de cet usage décrivent quasiment tous un frein financier à son développement. Peu recherché par les praticiens, les connaissances à son sujet semblent modestes et aucune étude d’envergure ne vient documenter son rapport coût/efficacité. Moyennant une « formation MEOPA » attestée au fournisseur, tout praticien de ville peut s’équiper, sous réserve de respecter les consignes du Plan de gestion des risques mis en place par l’Agence nationale de sécurité du médicament. L’impact pour la comptabilité du cabinet comprend une dépense initiale d’installation, et une dépense régulière de consommables. Certains praticiens ayant des honoraires libres le facturent aux patients, alors que la possibilité de déduire cette charge du revenu imposable du cabinet reste méconnue et sous-exploitée. Alors que les autorités de santé souhaitent engager massivement le système de soins vers l’ambulatoire, la création à la nomenclature d’un acte correspondant à l’inhalation de MEOPA est attendue des professionnels, pour pouvoir le facturer à l’Assurance maladie et permettre une équité d’accès au soulagement de la douleur provoquée par les soins.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
With an active ingredient that is an anesthesia agent, originally reserved for the operating theatre, Equimolar Mixture of Oxygen and Nitrous Oxide (EMONO) is increasingly considered as an effective and safe analgesic to prevent procedural pain, whether in hospital departments and finally in private practice. In France, although authorized, few general practitioners have integrated it into their activity. Nevertheless, legitimate indications exist (dressings, sutures, mobilizations…), but the few studies on the subject almost all describe a financial barrier to its development. Little sought after by practitioners, knowledge about it seems rather low and no major studies document its cost-effectiveness. Owing to “EMONO training” certified to the supplier, any private practitioner can be equipped, subject to respecting the instructions of the Risk Management Plan set up by the National Agency for Drug Safety. The impact on the practice's accounting includes an initial installation expense, and a regular expense of consumables. Some practitioners who do not have an agreement with the National Health Service charge patients, while the possibility of deducting this expense from the practice's taxable income remains unknown and underused. While the health authorities wish to commit massively the healthcare system to ambulatory care, the professionals expect the creation of a code corresponding to the inhalation of EMONO, enabling them to invoice it to the Health Insurance and ensure equitable access to procedural pain relief.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : MEOPA, Ambulatoire, Douleur, Soins, Financement
Keywords : MEOPA, Ambulatory, Pain, Care, Funding
Plan
Vol 19 - N° 4
P. 166-173 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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