Médicaments tocolytiques - 29/08/18
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Résumé |
Aucun tocolytique n'est associé à une diminution de la mortalité et de la morbidité néonatales par rapport au placebo. Les bêtamimétiques réduisent les accouchements à 48 heures et sept jours, mais sont associés à des effets indésirables maternels parfois graves (œdème aigu du poumon [OAP]), infarctus, décès) justifiant leur abandon pour la tocolyse. L'atosiban, antagoniste de l'ocytocine, et la nifédipine, inhibiteur calcique, ont une efficacité équivalente pour prolonger la grossesse au-delà de 48 heures et de plus de sept jours, mais, en cas de menace d'accouchement prématuré sans rupture prématurée des membranes, la nifédipine réduit le risque d'accouchement avant 37 semaines d'aménorrhée (SA) et est associée à une prolongation de la grossesse plus longue, sans toutefois de bénéfice néonatal démontré. Les effets indésirables cardiovasculaires sont modérément augmentés avec la nifédipine comparé à l'atosiban, mais les taux d'interruption de traitement sont similaires. D'autres médicaments n'ont pas fait la preuve de leur efficacité sur la prolongation de la grossesse ou le pronostic néonatal et ne doivent pas être utilisés à visée tocolytique : les donneurs de monoxyde d'azote (NO), le sulfate de magnésium, la progestérone, le phloroglucinol. Les données concernant les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont contradictoires et méritent de plus amples investigations. Compte tenu de leur bénéfice sur la prolongation de la grossesse et de leur bonne tolérance maternelle, l'atosiban et la nifédipine peuvent être utilisés à visée tocolytique en première intention, y compris pour les grossesses multiples. La nifédipine a l'avantage d'une administration per os et d'un coût peu élevé. Les bêtamimétiques, du fait d'effets indésirables maternels parfois très graves, ne doivent plus être utilisés. Un traitement d'entretien, au-delà des 48 premières heures est inutile, voire dangereux. En cas d'échec du tocolytique de première intention, il est possible de changer de médicaments tocolytiques, sans les associer. Aucune étude n'a évalué l'intérêt d'une nouvelle tocolyse chez une femme ayant déjà reçu une corticothérapie. Dans cette situation, la tocolyse doit être discutée au cas par cas lorsque le bénéfice attendu semble important, comme, par exemple, pour permettre un transfert in utero.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Travail prématuré, Tocolyse, Inhibiteurs calciques, Nifédipine, Antagoniste de l'ocytocine, Atosiban, Bêtamimétiques
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