Les hypercalcémies malignes dans un service de médecine interne - 25/08/18
Résumé |
Objectif |
Déterminer le profil clinique, étiologique et thérapeutique des hypercalcémies malignes dans un service de médecine interne.
Patients et méthodes |
Quatre-vingt patients étaient hospitalisés dans un service de médecine interne pour hypercalcémie sur une période de 6 ans.
Nous avons inclus 7 cas d’hypercalcémie maligne.
Résultats |
Il s’agissait de 5 femmes et 2 hommes d’âge moyen au moment de diagnostic à 58,1 ans.
La valeur moyenne de la calcémie était de 3,5mmol/L (extrêmes : 3,25 à 4mmol/L).
Tous nos patients étaient symptomatiques, dont les signes cliniques et paracliniques étaient répartis comme suit : des signes généraux dans 5 cas, un syndrome polyuropolydipsique dans 3 cas, des signes ostéoarticulaires dans 3 cas, des signes digestifs dans 1 cas, des anomalies électriques à type d’aplatissement des ondes T dans 1 cas, des lithiases rénales dans 3 cas.
Les étiologies retenues étaient : hyperparathyroïdie primitive dans 4 cas, myélome multiple dans 2 cas et sarcoïdose dans 1 cas.
Sur le plan thérapeutique, à coté du traitement étiologique, tous nos patients avaient bénéficiés d’une hyperhydratation, associée au bisphosphonates dans 2 cas et au corticoïde dans 1 cas. Un de nos patients nécessitait une séance de dialyse.
L’étude de la pièce histologique des cas d’hyperparathyroïdie à mis en évidence des adénomes parathyroïdiens.
Discussion |
L’hypercalcémie maligne est une urgence métabolique, dont la prévalence est sous-estimée vue la non-spécificité du tableau clinique. Sa prise en charge est lourde et multidisciplinaire.
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Vol 79 - N° 4
P. 426 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.