Puberté précoce centrale : profils cliniques et thérapeutiques - 25/08/18
, R. Kbeili, Dr c, N. Kahloun, Pr c, H. Marzouk, Dr b, A. Tej, Dr c, J. Bouguila, Pr c, N. Zouari, Pr a, L. Boughammoura, Pr c, A. Maaroufi, Pr b, K. Ach, Pr bRésumé |
Introduction |
La puberté est dite précoce quand elle débute avant 8 ans chez les filles et avant 10 ans chez le garçon. Elle est dite centrale quand elle est due à une activation précoce de l’hypothalamus avec une augmentation précoce de la sécrétion des gonadotrophines.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, multicentrique collectant les cas de puberté précoce des services de pédiatrie et d’endocrinologie de Sousse sur une période de 17 ans allant de 2000 à 2017.
Résultat |
Nous avons colligé 31 cas dont 28 filles et 3 garçons. L’âge moyen de début était de 3,9±2,6 ans. Le signe majeur motivant la consultation était le développement mammaire bilatéral chez les filles, la pilosité pubienne chez les garçons. On avait constaté une avance staturale (la taille moyenne +2,4±1,4 DS) avec avance de l’âge osseux dans 71 % des cas. Le diagnostic confirmé par un pic de LH au cour du test à la GnRH, le pic moyen était de 35,9 UI/L. Chez les filles et 45,8 UI/L chez les garçons. L’IRM hypothalamo-hypophysaire avait confirmé l’atteinte organique chez 23 % des cas : hamartome (3 cas), adénome hypophysaire (3 cas), une hydrocéphalie (3 cas), une neurofibromatose (un cas) et un kyste pinéal (un cas). Le traitement par agoniste de LHRH était prescrit pour 21 enfants.
Conclusion |
La puberté précoce serait à l’origine d’une petite taille adulte, avec tout le retentissement psychologique et métabolique, ce qui implique le recours aux agonistes de la gonadolibérine (GnRH).
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Vol 79 - N° 4
P. 289-290 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
