La peur de l’hypoglycémie est associée à des troubles du sommeil dans le diabète de type 1 – données de l’étude VARDIA - 25/08/18
Résumé |
Introduction |
La variabilité glycémique et la peur de l’hypoglycémie impactent négativement la qualité de vie dans le diabète de type 1 (DT1). La qualité du sommeil altère aussi la qualité de vie. L’hypothèse de cette étude est qu’il existe une association entre troubles du sommeil et variabilité glycémique chez des sujets DT1.
Patients et méthodes |
Les données provenaient de l’étude VARDIA, étude multicentrique française, transversale observationnelle visant à identifier les facteurs associés à la variabilité glycémique dans le DT1. Les caractéristiques du sommeil et la peur de l’hypoglycémie ont été évaluées en utilisant les questionnaires Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) et Hypoglycemia Fear Survey-II (HFS-II). La variabilité glycémique a été déterminée par le coefficient de variation (CV) des auto-surveillances glycémiques de 3 profils glycémiques en 7 points sur deux semaines.
Résultats |
Sur 527 patients inclus, les caractéristiques du sommeil et la variabilité glycémique étaient disponibles chez 261 patients : 58 % de femmes, âge moyen 49±15 ans, durée moyenne de diabète de 25±13 ans, HbA1c à 7,6±0,9 %. Les DT1 avec une mauvaise qualité de sommeil (défini par un PSQI>5) n’avait pas une variabilité glycémique plus importante (p=0,28). Toutefois, le score PSQI total était négativement corrélé au CV (R=−0,14 ; p=0,028). Les « mauvais dormeurs » avaient une peur de l’hypoglycémie plus importante (p<0,0001) et le score PSQI était positivement corrélée au score HFS-II (R=0,25 ; p=<0,001).
Conclusion |
Les troubles du sommeil ne sont pas associés à une plus grande variabilité glycémique chez des sujets DT1, mais à une peur plus importante des hypoglycémies.
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Vol 79 - N° 4
P. 215-216 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.