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Cerebrospinal fluid lactate concentration and bacterial encephalitis diagnosis - 22/08/18

Lactatorachie et diagnostic d’encéphalite bactérienne

Doi : 10.1016/j.medmal.2018.05.003 
M. Maillet a, , T. De Broucker b , A. Mailles c, d , P. Bouzat e , J.P. Stahl a, d

on behalf of the steering committee

investigator group

a Service de maladies infectieuses, centre hospitalier universitaire de Grenoble, BP 218, 38043 Grenoble cedex 9, France 
b Service de neurologie, centre hospitalier de Saint-Denis, 2, rue du Dr-Delafontaine, 93200 Saint-Denis, France 
c Santé publique France, 12, rue du Val-d’Osne, 94415 Saint-Maurice cedex, France 
d ESGIB, ESCMID Study Group for Infectious Diseases of the Brain 
e Pôle anesthésie et réanimation, centre hospitalier universitaire de Grenoble, Grenoble, France 

Corresponding author.

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Highlights

Clinical and biological features associated with bacterial etiology were analyzed in 57 patients presenting with encephalitis.
A high lactate concentration in CSF seems to be a better predictor than white blood cells or proteins to distinguish bacterial encephalitis from other etiologies.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Objectives

A French national study on infectious encephalitis enrolled 253 patients in 2007. Fifty-two per cent of patients had a proven etiological diagnosis; 16% had bacterial encephalitis. We aimed to assess the predictive value of CSF lactate concentration to diagnose bacterial encephalitis.

Patients and methods

Patients from the 2007 cohort whose CSF lactate concentration was available were included. Clinical and biological features associated with a bacterial etiology were assessed using univariate analysis and multivariate logistic regression. The ROC curve of CSF lactate concentration was used to define the most appropriate cut-off associated with bacterial etiology.

Results

Fifty-seven patients (37 men, 20 women) were included. Ten patients had bacterial encephalitis, 20 patients had viral encephalitis. The mean CSF white blood cells (WBC), protein, glucose, and lactate levels were respectively 92 cells/mm3 (range: 0–450), 1.2g/L (range: 0.2–8.2), 3.9mmol/L (range: 0.8–8.8), and 2.8mmol/L (range: 0–9.4). In univariate analysis, CSF protein level (P<0.01), WBC count (P=0.02), and lactate concentration (P<0.01) were significantly associated with bacterial etiology. The only factor independently associated with bacterial etiology in the multivariate analysis was CSF lactate concentration. The area under the ROC curve of CSF lactate for the diagnosis of bacterial encephalitis was 0.86. The cut-off value of 3.4 mmol/L correctly classified 87.8% of patients with 70% sensitivity, 91.5% specificity, 64% positive predictive value, and 93% negative predictive value.

Conclusion

A high CSF lactate level seems to be a better predictor than WBC or proteins to differentiate bacterial encephalitis from other etiologies.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Objectif

Une étude française sur les encéphalites infectieuses a inclus 253 patients en 2007. Une étiologie était prouvée pour 52 % des patients, 16 % avaient une encéphalite bactérienne. L’objectif était d’évaluer la valeur prédictive de la lactatorachie comme marqueur d’une étiologie bactérienne des encéphalites.

Patients et méthodes

Les patients de cette cohorte pour lesquels la valeur de la lactatorachie était disponible ont été inclus. Les variables associées à l’étiologie bactérienne ont été évaluées par analyse univariée et régression logistique multivariée. La courbe ROC de la lactatorachie a été construite pour définir le seuil le plus associé à l’étiologie bactérienne.

Résultats

Cinquante-sept patients (37 hommes, 20 femmes) ont été inclus. Dix patients avaient une encéphalite bactérienne et vingt patients avaient une encéphalite virale. Les cytorachie, protéinorachie, glycorachie et lactatorachie moyennes étaient respectivement de 92 éléments blancs/mm3 (0–450), 1,2 g/L (0,2–8,2), 3,9 mmol/L (0,8–8,8) et 2,8 mmol/L (0–9,4). En analyse univariée, la protéinorachie (p<0,01), la cytorachie (p=0,02) et la lactatorachie (p<0,01) étaient significativement associées à l’étiologie bactérienne. La seule variable indépendamment associée à l’étiologie bactérienne en analyse multivariée était la lactatorachie. L’aire sous la courbe ROC de la lactatorachie pour le diagnostic d’encéphalite bactérienne était 0,86. La valeur seuil de 3,4 mmol/L classait correctement 87,8 % des patients (sensibilité 70 %, spécificité 91,5 %, VPP 64 % et VPN 93 %).

Conclusion

Une lactatorachie élevée semble être un meilleur prédicteur que la cytorachie ou la protéinorachie pour distinguer les encéphalites bactériennes des autres étiologies.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Cerebrospinal fluid, Encephalitis, Lactates

Mots clés : Encéphalite, Lactate, Liquide cérébrospinal


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Vol 48 - N° 6

P. 396-402 - septembre 2018 Retour au numéro
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