Interruption volontaire de grossesse par procédés médicamenteux - 11/08/18
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L'interruption de grossesse par procédés médicamenteux est réalisable en France depuis 1988. Les substances utilisées sont l'association de mifépristone et de misoprostol. Les contre-indications de la méthode sont très rares, son efficacité (définie par l'absence de révision utérine) se situe autour de 97 % et sa sécurité est excellente avec des complications hémorragiques rarissimes (< 1 %). Dans tous les cas, la patiente doit pouvoir choisir la méthode d'avortement qui lui convient le mieux. Il est donc nécessaire de l'informer précisément du déroulement de l'avortement, des effets secondaires des substances administrées et des complications potentielles du traitement. Le contrôle de l'efficacité de la méthode se fait de 7 à 15 jours après la prise des comprimés. L'interrogatoire complété par une échographie pelvienne ou par un dosage quantitatif de human chorionic gonadotrophin (hCG) plasmatique, voire par un test urinaire hCG de basse sensibilité permet de vérifier l'expulsion de la grossesse. Une supervision médicalisée en établissement de soins ne s'imposant plus systématiquement, l'avortement médicamenteux est réalisable en ville par des médecins ou des sages-femmes ayant passé une convention de collaboration avec un centre hospitalier référent prêt à accueillir à tous moments les patientes nécessitant des soins urgents ou devant bénéficier d'une révision utérine chirurgicale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Interruption volontaire de grossesse, Avortement médicamenteux, Mifépristone, Misoprostol, Avortement hors établissement de santé
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