Imagerie diagnostique et interventionnelle des artères rénales - 09/08/18
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Résumé |
La radiologie joue un rôle important dans les pathologies vasculaires rénales, s'agissant à la fois de ses versants diagnostique et interventionnel. Les sténoses sont les affections les plus fréquentes ; dans 90 % des cas, l'étiologie est athéromateuse. L'échographie-Doppler représente un examen de première intention pour le dépistage et le diagnostic. L'angio-tomodensitométrie et l'angiographie par résonance magnétique (angio-IRM) présentent des performances diagnostiques comparables. L'accessibilité, le coût et la définition spatiale plaident en faveur du scanner. L'angio-IRM apporte une meilleure résolution en contraste et une approche fonctionnelle, et surtout évite l'irradiation et l'utilisation de produits de contraste néphrotoxiques. L'artériographie n'est pas un examen diagnostique de première ligne, elle n'est réalisée qu'en cas de doute sur un aspect de dysplasie fibromusculaire ou lorsqu'un geste thérapeutique est envisagé. L'intérêt de l'angioplastie des artères rénales pour la pathologie athéromateuse est remis en question par de récentes études, mais garde une place indiscutable dans certaines situations cliniques. En revanche, son utilité semble admise pour les dysplasies fibromusculaires. La dénervation rénale par voie endovasculaire, qui représentait un espoir thérapeutique important pour les patients atteints d'une hypertension artérielle sévère ou résistante, s'avère présenter des résultats décevants dans l'étude Symplicity HTN-3. Les dissections spontanées de l'artère rénale surviennent majoritairement sans pathologie sous-jacente. Sinon, elles sont traumatiques, dysplasiques ou par extension d'une dissection aortique et représentent des problèmes thérapeutiques à part. La pathologie anévrismale est rare et survient sur une artère dysplasique dans la grande majorité des cas. Ces patients peuvent bénéficier d'une embolisation par voie endovasculaire sous certaines conditions anatomiques. Les fistules artérioveineuses sont essentiellement iatrogènes, souvent de résolution spontanée ; elles peuvent faire l'objet d'une embolisation radiologique en cas de persistance ou d'un caractère symptomatique. Les malformations artérioveineuses rénales sont rares. Conclusion : l'échographie est souvent un examen diagnostique de première intention. Le scanner ou l'imagerie par résonance magnétique apportent un complément d'information important. L'artériographie est presque exclusivement thérapeutique. L'angioplastie des sténoses athéromateuses présente des indications dorénavant plus restreintes. La dénervation rénale semble décevante.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Sténose de l'artère rénale, Dysplasie fibromusculaire, Angioplastie des artères rénales, Dénervation rénale, Fistule artérioveineuse
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