Épidémiologie, transmission et prévention de l'infection au VIH - 14/06/18
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Résumé |
L'OMS/Onusida estime à près de 37 millions le nombre de personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) dans le monde en 2016, dont environ 60 % connaissent leur séropositivité et la moitié bénéficient de traitements antirétroviraux. L'épidémie n'a épargné aucun pays, mais l'Afrique subsaharienne représente la région la plus touchée avec plus des deux tiers de l'ensemble des cas. Après avoir connu un pic au milieu des années 1990, le nombre de nouvelles infections au VIH a diminué dans la plupart des régions du monde, grâce à la mise en place de programmes de lutte contre l'épidémie. La transmission du VIH par rapports hétérosexuels reste le mode de transmission prédominant, cependant la transmission par rapports entre hommes est préoccupante en Europe de l'Ouest, en Amérique du Nord et en Australie. La transmission chez les usagers de drogues persiste en Europe de l'Est et dans certains pays d'Asie. En France, les populations les plus touchées sont les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes et les personnes originaires d'Afrique subsaharienne contaminées par rapports hétérosexuels. Les modes de transmission du VIH sont connus depuis longtemps : par rapports sexuels, par le sang (dans le cadre de l'usage de drogues injectables, de transfusions de produits sanguins ou d'accidents d'exposition au sang chez les soignants) ou par transmission maternofœtale. Le préservatif reste le socle en matière de prévention de la transmission sexuelle du VIH et permet de se protéger des autres infections sexuellement transmissibles. D'autres outils sont aujourd'hui disponibles pour une prévention dite combinée ou diversifiée, qui associe également dépistage et prévention biomédicale. Le dépistage est primordial pour réduire le nombre de personnes ignorant leur séropositivité et pour permettre à ces dernières d'être traitées. Le traitement antirétroviral des personnes séropositives constitue en effet un enjeu majeur pour contrôler l'épidémie, en permettant d'éviter la transmission du VIH aux partenaires. On parle de TasP ou treatment as prevention. Les antirétroviraux ont également prouvé leur efficacité en tant que traitements prophylactiques : le traitement postexposition au VIH et la prophylaxie préexposition. En matière de prévention de la transmission sanguine, la sécurité transfusionnelle ainsi que les politiques de réduction des risques mises en place pour réduire les contaminations par usage de drogues injectables sont des éléments clés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : VIH, Sida, Épidémiologie, Mode de transmission, Prévention, Monde, France
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