Le rebond d’acidité gastrique après arrêt d’un inhibiteur de la pompe à protons : revue narrative de littérature - 01/06/18
Gastric acid rebound after a proton pump inhibitor: Narrative review of literature
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Summary |
Background |
Since the introduction of the first proton pump inhibitor (PPI) 20 years ago, studies have examined the presence of a rebound effect when this treatment is discontinued. These studies are heterogeneous and contradictory: the last literature review on the rebound in gastric acidity dates from 2006 and did not allow to conclude on the subject. Our objective was to carry out an up-to-date literature review on the existence and characteristics of this gastric acid rebound at the end of PPIs.
Methods |
We conducted a review of the literature on the gastric acid rebound, without excluding the design of the studies. The Medline® databases (PubMed), ISI (Web Of Science) and Google Scholar were queried using the following equation: (“inhibitor proton pump” OR omeprazole OR esomeprazole OR lansoprazole OR pantoprazole OR rabeprazole) AND “rebound” AND “Acid hypersecretion”. Only studies with a measure (whatever it was) before and after treatment were analyzed.
Results |
Of the 131 publications identified, 10 were selected. The design of the studies was very heterogeneous. Five studies concluded a rebound effect. Studies with a treatment duration of less than 4 weeks did not demonstrate a rebound effect. The colonization with Helicobacter pylori masked the appearance of the rebound.
Conclusion |
Daily PPI exposure for more than 4 weeks is likely to trigger a rebound of acid hypersecretion about 15 days after discontinuation, and lasting from a few days to several weeks depending on the duration of the exposure.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
Depuis la commercialisation du premier inhibiteur de pompe à protons (IPP) il y a 20 ans, de nombreuses études ont porté sur la présence d’un effet rebond à l’arrêt de ce traitement. Ces études sont hétérogènes et contradictoires : la dernière revue de littérature parue portant sur le rebond d’acidité gastrique date de 2006 et ne permettait pas de conclure sur le sujet. Notre objectif était d’effectuer une revue de littérature actualisée sur l’existence et les caractéristiques de ce rebond d’acidité gastrique à l’arrêt des IPP.
Méthode |
Nous avons procédé à une revue de littérature sur le rebond d’acidité gastrique, sans exclusion sur le design des études. Les bases de données Medline® (PubMed), ISI (Web Of Science) et Google Scholar ont été interrogées en utilisant l’équation suivante : (« inhibitor proton pump » OR omeprazole OR esomeprazole OR lansoprazole OR pantoprazole OR rabeprazole) AND « rebound » AND « acid hypersecretion ». Seules les études comportant une mesure (quelle qu’elle soit) avant et après traitement ont été analysées.
Résultats |
Sur les 131 publications identifiées, 10 ont été retenues. Le design des études était très hétérogène. Cinq études concluaient à un effet rebond. Parmi les études dont la durée d’exposition à l’IPP était inférieure à 4 semaines, aucune n’a mis en évidence d’effet rebond. La colonisation à Helicobacter pylori masquait l’apparition du rebond.
Conclusion |
La prise quotidienne d’un IPP pendant plus de 4 semaines est susceptible d’engendrer un rebond d’hypersécrétion acide environ 15jours après arrêt de celui-ci et d’une durée de quelques jours à plusieurs semaines en fonction de la durée totale d’exposition.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Inhibiteurs de pompe à protons, Effet rebond, Revue de littérature
Keywords : Proton pump inhibitors, Rebound effect, Literature review
Plan
Vol 73 - N° 3
P. 237-246 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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