La lithiase salivaire est la plus fréquente des affections salivaires après les oreillons.

Le but de cette revue est d’analyser le rôle respectif des différents outils diagnostiques disponibles pour le diagnostic positif et les complications des lithiases salivaires ; en effet le développement de techniques conservatrices par rapport aux techniques plus radicales nécessite des informations plus fines.

Même si les performances diagnostiques de l’échographie sont imparfaites, son caractère non invasif et son accessibilité en font un examen de première intention, le plus souvent suffisant. Le scanner hélicoïdal sans injection avec reconstructions multi planaires paraît le plus adapté pour affirmer la présence d‘une lithiase surtout si elle est de petite taille, peu calcifiée la rendant radiotransparente sur les clichés conventionnels et pour apprécier le nombre exact de lithiases. La sialo IRM constitue un examen de seconde intention remplaçant progressivement pour l’exploration canalaire la sialographie conventionnelle qui présente néanmoins comme avantage une meilleure résolution spatiale.

Lithiasis is the most common disease of salivary glands after mumps.

The purpose of this review is to analyze the respective role of the different available imaging techniques for the diagnosis of lithiasis and related complications since the treatment of salivary lithiasis has evolved with the emergence of minimally invasive and non surgical techniques. In spite of its limitations, US represents an excellent first line imaging technique because it is non-invasive and widely available.

Non contrast helical CT with multiplanar reconstructions seems to be the gold standard for the diagnosis of lithiasis, especially when small and poorly calcified since these may not be visible on standard radiographs. CT allows accurate characterization of the number and position of lithiasis.

MR Sialography is increasingly replacing the more invasive conventional sialography for the non invasive visualization of the ductal system of major salivary glands even though conventional sialography has a higher spatial resolution.