Évaluation de l’efficacité de la labioglossopexie dans la triade de Pierre Robin - 18/05/18
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Résumé |
Objectifs |
Évaluer l’efficacité de la labioglossopexie sur le SAOS par polysomnographie chez des enfants porteurs d’une séquence de Pierre Robin.
Matériel et méthodes |
Étude rétrospective monocentrique de 2004 à 2015 chez des enfants ayant bénéficié d’une labioglossopexie pour un syndrome d’apnée obstructif du sommeil dans le cadre d’un syndrome de Pierre Robin. Dans le cadre du bilan préopératoire, une polysomnographie et une endoscopie laryngotrachéale étaient réalisées. Les données recueillies étaient le diagnostic syndromique, l’assistance respiratoire en pré opératoire et ses modalités. Le syndrome d’apnée obstructif du sommeil était classé en 3 catégories selon sa sévérité. La polysomnographie de contrôle était réalisée 1 mois après l’intervention.
Résultats |
Au total, 37 patients ayant eu une labioglossopexie ont été inclus. L’âge médian lors de l’intervention était de 45jours (8–210). Au total, 31 patients avaient une séquence de Pierre Robin isolée et 6 avaient un syndrome associé. Tous les patients avaient un syndrome d’apnée obstructif du sommeil sévère nécessitant une aide respiratoire en préopératoire : 8 intubations orotrachéale, 15 ventilations non invasive, 14 sondes nasopharyngées. La labioglossopexie améliore significativement la saturation en oxygène, la capnie et l’index d’apnée hypopnée (p<0,005). Dans certains cas, l’amélioration n’était pas suffisante et nécessitait la réalisation d’une trachéotomie (n=5) ou la mise en place d’une ventilation non invasive (n=3).
Conclusion |
La labioglossopexie améliore l’obstruction respiratoire chez les enfants avec un syndrome de Pierre Robin permettant d’éviter dans la plupart des cas (n=29) des thérapeutiques plus invasives.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Labioglossopexie, Polysomnographie, Pierre Robin, Syndrome d’apnée du sommeil
Plan
☆ | Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 135 - N° 3
P. 152-155 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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