Mise en place d’un enregistrement systématique des consultations non programmées par le personnel infirmier dans un service de santé au travail autonome de transport ferroviaire.

Améliorer l’organisation de la gestion de ces urgences au niveau d’un service de santé au travail, les formations des infirmiers en les adaptant aux situations les plus fréquentes.

Fin 2014 : un groupe de travail, élabore un fichier Excel pour recenser les nombres, types, nature et durée des prises en charge des Consultations Non Programmées selon le thésaurus des motifs de recours en structure d’urgence de la Société française de médecine d’urgence (SFMU).

En 2015 : demande de l’avis de la commission informatique et liberté quant à la conformité de l’outil.

Présentation au niveau national avant diffusion dans les 23 régions.

Envoi du thésaurus de la SFMU et du fichier destiné au recueil dans chaque région.

En 2017, une amélioration de l’ergonomie de la saisie des infirmiers a été réalisée afin de mieux appréhender les urgences, la prise en charge ainsi et le parcours de l’agent.

Une présentation des résultats au niveau national est effectuée chaque semestre depuis avril 2016.

Toutes les régions renvoient semestriellement le fichier à la cellule d’épidémiologie qui les analyse.

Lors des formations des infirmiers les cas concrets sont adaptés en fonction des situations rencontrées.

Une présentation reprendra plus précisément ces données.

Depuis le 1^er janvier 2015, le nombre moyen de situations d’urgence observé mensuellement est de 197. Le temps moyen de prise en charge par l’infirmier est de 42minutes. Les principaux motifs de recours aux urgences rencontrés sont d’ordre traumatologiques (31 %), cardiovasculaires (11 %), psychiatriques (10 %) et cutanés (10 %). Un médecin est sollicité dans 45 % des cas, l’hôpital 17 %.

Après 3 années d’utilisation, cet outil permet une meilleure appréciation des motifs de la prise en charge des situations d’urgence, apporte des données en nombre et typologie des urgences rencontrées, permet d’améliorer l’organisation de la gestion de ces urgences au niveau d’un service de santé au travail (protocoles d’urgences) et les formations des infirmiers.