Dépistage de proximité pour des contaminations internes avec radionucléides de courtes périodes physiques - 14/05/18
Résumé |
Objectif |
Évaluer la faisabilité d’un dépistage urinaire de proximité de contamination interne pour des radionucléides de courtes périodes physiques et biologiques dans un service de médecine nucléaire : une étude transversale descriptive.
Méthode |
Pour chaque salarié des services sélectionnés, une diurèse des 24heures est mesurée directement par un spectromètre gamma sur diode germanium (limite de détection à 20Bq/L), la mesure reste qualitative et non quantitative. Un examen anthroporadiamétrique (ATP) est réalisé soit le jour de l’examen ou le lendemain par le laboratoire d’analyse mobile de l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.
Les résultats de l’analyse d’urines et l’examen ATP étaient qualitativement comparés pour chaque salarié. Un questionnaire sur le type de radionucléides manipulés sur les 24 dernières heures ainsi que sur les modalités de radioprotection individuelle est en parallèle rempli par les salariés.
Résultat |
Vingt et une diurèse des 24heures ont été analysées en 2016 et 14 en 2017 sur un échantillon de 31 salariés. Le technétium était le radionucléide majoritairement manipulé (42,5 % en 2016 et 47,5 % en 2017). La présence de technétium a été qualitativement mise en évidence dans un échantillon lors de l’analyse d’urines contre 4 pour les examens ATP en 2016 et 2017. Le dépistage urinaire a permis de mettre en évidence 2 contaminations internes sur les 3 significatives en ATP. L’analyse plus fine des questionnaires a permis de soulever différentes hypothèses pouvant expliquer ces contaminations et cet écart entre les deux techniques.
Conclusion |
Les calculs de sensibilité et de spécificité sont difficilement exploitables, au vu de la faible taille de l’échantillon. Le dépistage de proximité est plus facile à mettre en œuvre et peut être répété plus régulièrement par rapport à la lourdeur d’une campagne d’anthroporadiamétrie et permet de s’interroger sur le respect des règles de radioprotection. Cependant, ce protocole de mesures reste non validé pour la surveillance de salariés exposés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Radioprotection, Anthroporadiamétrie, Radionucléide, Contamination interne, Technétium
Plan
Vol 79 - N° 3
P. 418 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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