L’impact de diverses formes d’organisation temporelle du travail sur l’aspect quantitatif et qualitatif du sommeil chez les pompiers - 14/05/18
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Résumé |
Introduction/Problématique |
Le temps de travail et notamment le travail posté et ses impacts sur l’individu fait l’objet de nombreuses recherches en santé au travail et en ergonomie du fait de l’ensemble de ses conséquences de désynchronisation des rythmes biologiques, de la vie familiale et sociale. Le travail en horaire atypique conduit à des perturbations portant à la fois sur les aspects qualitatifs et quantitatifs du sommeil. Il causerait un dérèglement des fonctions physiologiques et psychologiques sous le contrôle du rythme circadien et engendrerait des difficultés pour la vie sociale et professionnelle. Dans notre enquête nous recherchons s’il existe une relation significative entre les troubles du sommeil et l’organisation temporelle du travail.
Objectifs |
Déterminer les perturbations quantitatives et qualitatives du sommeil et l’état de vigilance chez les employés de la protection civile.
Matériels et méthodes |
Étude descriptive transversale réalisée auprès de 107 pompiers. Le support de l’enquête est un auto-questionnaire volontaire de 30 items comportant trois volets :
– volet identification ;
– volet état de vigilance évaluée par l’échelle d’Épworth ;
– volet qualité du sommeil évaluée par le questionnaire de Spiegel.
Résultats |
Dans une population à majorité masculine (sex-ratio=7,23), 66 pompiers travaillent en horaires décalés (THD) et 41 en horaire de jour (THJ). Ces derniers sont plus âgés que ceux en THD (38,8±8,2 ans vs 29,9±5,7 ans), plus anciens (11,2±8,6 ans vs 5,7±4,8 ans). Un pompier sur trois souffre de troubles du sommeil ; et plus d’un sur deux présente une somnolence diurne. Au total, 63,3 % des THD présentent une dette de sommeil versus 31,5 % des THJ (p<0,05). Ces troubles sont significativement liés à l’âge (p<0,05), et à l’ancienneté (p<0,05) mais pas de différence concernant la répartition des troubles de sommeil entre les deux groupes de THD et THJ.
Conclusion |
L’effet du travail en horaire décalé sur la vigilance est évident. Il est d’autant significatif lorsque le salarié est ancien et âgé. Néanmoins, les perturbations du sommeil constatées dans les deux groupes sont identiques. Ceci suggère que les troubles du sommeil ne s’amélioreraient pas après éviction du travail en horaire décalé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Travail, Horaires décalés, Sommeil, Pompier, Vigilance
Plan
Vol 79 - N° 3
P. 417-418 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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