Le risque CMV en milieu de soin ou de la petite enfance : pour qui et comment le prévenir ? - 14/05/18
Résumé |
Le cytomégalovirus humain est un virus ubiquitaire transmis par la salive, les urines, les sécrétions génitales, le sang, les tissus greffés, et de la mère à l’enfant. L’infection virale est le plus souvent asymptomatique mais peut être grave chez l’immunodéprimé (transplantation, cancer, infection VIH) et le fœtus pendant la grossesse. Elle représente la première cause d’infection congénitale, et la première cause non héréditaire de perte auditive. La prévalence est estimée à 0,65 % des naissances vivantes en France. La séroprévalence est France est d’environ 40 % chez le jeune adulte. En milieu professionnel, la transmission se fait principalement par contacts étroits avec des liquides biologiques (salive, urines) de personnes excrétant le virus (enfants de moins de 3 ans, immunodéprimés). Les personnels exposés sont surtout ceux travaillant en crèche ou en halte-garderie, plus que le personnel évoluant en milieu hospitalier, mais le risque existe pour tout parent ayant des enfants en bas âge en collectivité. À ce jour, il n’existe pas de vaccin disponible. De plus, l’HAS ne recommande pas de dépistage sérologique systématique du CMV chez la femme enceinte, ni sur les postes à risque. La prévention repose donc, en milieu hospitalier, sur l’application stricte des Précautions Standard, ailleurs, sur l’information du personnel exposé et l’application de mesures d’hygiènes simples.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : CMV, Grossesse, Prévention
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Vol 79 - N° 3
P. 217 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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