Épidémiologie du cancer colorectal - 12/05/18
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Chaque année, près d'un million et demi de nouveaux cas de cancer colorectal sont diagnostiqués dans le monde. Le Japon et l'Amérique du Nord présentent les taux d'incidence les plus élevés. La France présente des taux d'incidence moyens légèrement inférieurs à l'incidence moyenne en Europe de l'Ouest, et stables durant ces dernières décennies. La survie des patients atteints d'un cancer colorectal en France est parmi les plus élevées en Europe et dans le monde. En France, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent après le cancer du sein et celui de la prostate. Les taux d'incidence annuelle standardisés sont de 36 pour 100 000 chez l'homme et 25 pour 100 000 chez la femme. Environ 18 000 personnes atteintes de cancer colorectal décèdent par an en France, soit 12 % de la mortalité par cancer ; ce cancer se situe au deuxième et au troisième rang des décès par cancer respectivement chez l'homme et chez la femme. Dans les deux sexes, l'incidence décroît doucement depuis 2005 alors que la mortalité décroît depuis que les statistiques de registre existent et de manière plus marquée dans les deux sexes. D'après les estimations les plus récentes, la survie nette cinq ans après le diagnostic d'un cancer colorectal est de 60 % en France. Il existe un gradient social de survie, le pronostic le plus sombre étant toujours l'apanage des patients les plus défavorisés. Les causes de ce gradient sont multiples et interviennent tout le long de l'histoire médicale de la maladie, du dépistage au suivi post-thérapeutique. Le développement du cancer est un processus probabiliste qui connaît plusieurs étapes, où interagissent des facteurs de risque endogènes et environnementaux. La très grande majorité des études considèrent qu'une alimentation riche en viande rouge, riche en calorie, riche en graisses et pauvre en fibres est liée à une augmentation du risque de cancer colorectal. À l'inverse, une alimentation associant une consommation soutenue de fruits et de légumes, de poisson, de viande blanche et de céréales entières est associée à une diminution du risque. L'indice de masse corporelle est positivement corrélé au risque de cancer colorectal. Des études montrent un effet protecteur de l'activité physique, avec une réduction du risque de 40 à 50 % avec un effet dose-réponse. De plus en plus d'études suggèrent qu'une exposition professionnelle à l'amiante peut entraîner un risque plus élevé de cancer colorectal.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cancer colorectal, Épidémiologie, Facteurs de risque, Incidence, Survie
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