Nouvel essai de classification et de structuration des motifs des gravures rupestres du Haut Atlas (vallée de l'Ourika, Maroc) - 19/03/08
pages | 18 |
Iconographies | 5 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Nous sommes parfois forcés de constater qu'il existe des « arts » rupestres « oubliés », des « arts » rupestres qui n'ont été étudiés, jusqu'à une date récente, que par des explorateurs, des voyageurs éclairés et sont pratiquement absents de la littérature scientifique. C'est en partie le cas des gravures du Haut Atlas marocain auxquelles j'ai consacré mes recherches (Ezziani, 2002, 2004a, 2004b). J. Malhomme est parmi ceux qui se sont investis de la manière la plus assidue. Il a passé dix ans de sa vie à relever et collecter un nombre considérable de gravures : plus d'un millier de figures dispersées sur les flancs de l'Atlas dans des endroits difficiles d'accès, à plus de 2000 mètres d'altitude. Il a publié de nombreux articles concernant ses découvertes qui ont été couronnées par la publication d'un remarquable « Corpus » en deux parties (Malhomme, 1959-1961). Cependant, ce corpus est loin d'être exhaustif. Récemment A. Rodrigue a effectué de nouveaux et excellents relevés dans le cadre de ces recherches (1996). Il a ajouté au corpus de Malhomme de très nombreuses figures découvertes par A. Simoneau (1967, 1968, 1970), A. Jodin (1964, 1966) (deux autres chercheurs qui se sont intéressés de plus près aux gravures du Haut Atlas) et lui-même, mais malheureusement des gravures ont été dégradées, des dalles entières ont disparu, de sorte que les relevés de Malhomme restent encore très utiles. L'ensemble de toutes ces données a constitué la base documentaire de mon propre travail qui consiste ici à faire une revue de quelques classifications avant de proposer la mienne en soulignant les difficultés inhérentes à cette tâche. Je finirai par une proposition d'une ébauche de structure de l'ensemble des gravures du Haut Atlas.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
We have been sometimes forced to notice that there are forgotten rupestral arts: until recently, they were only studied by explorers or informed travellers and are rarely reported in the scientific literature. This is in part the case of engravings in the Moroccan High Atlas to which I have devoted my research (Ezziani, 2002, 2004a, 2004b). J Malhomme is among the people who were most invested in their investigation. He spent ten years in noting and collecting a considerable number of engravings: more than one thousand figures dispersed on the sides of the Atlas in places of difficult access at more than 2000 masl. He published many papers about his discoveries, which led to the publication of a remarkable corpus in two parts (Malhomme, 1959-1961). However, this corpus is far from being exhaustive. Recently, A. Rodrigue carried out new and excellent drawings within his research activity (1996). He added to the corpus of Malhomme a large number of figures discovered by A. Simoneau (1967, 1968, 1970), A. Jodin (1964, 1966) (two other researchers who have been closely interested in the High Atlas engravings) and himself, but unfortunately some engravings were damaged: whole flagstones have disappeared, so that the original drawings from Malhomme still remain very useful. All these data constituted the documentation base of my own work. In this paper, first I review some classification methods, then I propose my own and point out the inherent difficulties in this task. I conclude with a proposal for an outline of the structure of the High Atlas engravings.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Gravures rupestres, Haut Atlas, Classification
Keywords : Rock engravings, Atlas Mountains, Classification
Plan
Vol 110 - N° 4
P. 580-597 - octobre-novembre 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?