Bioethics North and South: Creating a common ground - 20/04/18
Bioéthique nord et sud : créer un terrain commun
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Bioethics as practiced in Europe, the United States, and Canada has a tenuous and tentative reach into the developing countries of Africa, South America, and Asia. This paper explores the problematic translation of bioethics between the Global North and South; and between resource rich and resource poor countries. As Alexander Capron put it in 2007, bioethics has a 10/90 problem, analogizing to the observation that medical research spends 90% of its resources on problems affecting 10% of the world's population. Today, UNESCO's bioethics website says bioethics focuses on “stem cell research, genetic testing, cloning, progress in the life sciences”. Any review of the most widely cited bioethics articles and journals finds that the writing is largely centered within an enclave of first world concerns. Stem cells and cloning are neither health care nor health science priorities of developing countries. The priorities of developing countries (i.e., those that would improve the health of populations or that refer to local diseases) are marginalized. Costly and/or impractical medical infrastructure is discussed or proposed. The first-world orientation of bioethics was perhaps somewhat practicable during a post-World War II stasis, but it is increasingly dysfunctional and even dangerous in the context of twenty-first century climate change, refugee movements, and disease vector migrations. A new global bioethics is urgently needed.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La bioéthique telle que pratiquée en Europe, aux États-Unis et au Canada a une portée ténue et provisoire dans les pays en développement. Cet article s’intéresse à la transposition problématique de la bioéthique du Nord global vers le Sud ; et des pays riches en ressources vers ceux pauvres en ressources. Comme Alexander Capron l’a soutenu en 2007, la bioéthique a un problème 10/90, car la recherche en médecine investit 90 % de ses ressources pour résoudre des problèmes affectant 10 % de la population mondiale. Aujourd’hui, le site de l’UNESCO maintient que la bioéthique est axée sur « la recherche sur les cellules-souches, le dépistage génétique, le clonage, les progrès dans les sciences de la vie ». Une étude des articles largement cités en bioéthique montre que ces écrits sont axés sur les préoccupations des pays développés. Dans les pays en développement, les cellules souches et le clonage ne sont des priorités, ni en soins de santé, ni en sciences de la santé. Les priorités des pays en développement (c’est-à-dire celles qui accroîtraient la santé des populations ou qui s’interrogeraient sur les maladies locales) sont marginalisées. Des infrastructures médicales dispendieuses et/ou peu pratiques sont abordées ou proposées. L’orientation de la bioéthique vers le premier monde était peut-être possible durant la stagnation suivant la Deuxième Guerre mondiale, mais elle devient graduellement dysfonctionnelle et même dangereuse au 21e siècle, avec le changement climatique, les mouvements des réfugiés et la migration des vecteurs de maladies. Une nouvelle bioéthique globale est nécessaire de toute urgence.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Africa, Bioethics, Developing countries, Ethics, Human rights, Medical, Principles, Public health, South America
Mots clés : Afrique, Bioéthique, Pays en développement, Éthique, Droits de l’homme, Principes, Santé publique, Amérique du Sud
Plan
Vol 4
P. 59-64 - janvier 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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