Reconstruction du nez. Reconstruction partielle et totale - 14/04/18
Article en cours de réactualisation
Résumé |
La reconstruction du nez recouvre des situations innombrables et répond à des techniques réparatrices très variées selon l'étiologie, qu'elle soit tumorale, traumatique, malformative ; selon l'âge, le sexe et les pathologies associées ; selon la localisation, l'étendue et la profondeur de la perte de substance. Fonction sociale majeure, l'apparence est cruciale quand elle concerne la face et le nez. Un cartilage fin doublé d'un plan mucoépithélial avec sa couverture cutanéomusculaire suffit au nez normal pour remplir toutes ses fonctions. Peut-on reproduire ce modèle de subtilité morphofonctionnelle ? Nous n'y sommes pas encore : les reconstructions restent imparfaites et la stratégie privilégiée est dans l'impasse. Les meilleures techniques, à la fois exploitent la rétraction cicatricielle avec le principe des unités esthétiques, et s'y opposent par une charpente surdimensionnée. La marge de progrès est là : une prévention est possible si l'on tire la leçon de l'avancée faite dans la rhinoplastie des fentes labiopalatines comme le montrent les premiers résultats convaincants d'une fermeture immédiate des espaces morts suivie d'une conformation narinaire correctement conduite et efficace dans la reconstruction nasale. Pour les pertes de substance superficielles de la partie supérieure du nez, les lambeaux d'avancement en « îlot » sont les plus utiles. Les greffes de peau totale y ont d'excellentes indications tout comme sur la pointe du nez. À ce niveau, les nouvelles variantes du lambeau musculocutané en « îlot » de Rybka, qui mobilisent par avancement et rotation sur l'artère alaire supérieure l'ensemble des téguments dorsolatéraux du nez, répondent à la plupart des situations. Pour les pertes de substance transfixiantes de la pointe, les greffes composées auriculaires, les lambeaux nasogéniens ou frontaux à pédicules transitoires apportent les meilleures solutions. Enfin, la qualité des reconstructions étendues est liée au traitement simultané et au raffinement du choix de la doublure nasale, de la charpente, et de la couverture cutanée par lambeau frontal sous réserve que l'on maîtrise la rétraction cicatricielle dès le premier temps chirurgical par fermeture des espaces morts et conformation pendant les quatre premiers mois postopératoires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Nez, Perte de substance, Reconstruction partielle, Perte de substance transfixiante, Reconstruction subtotale, Reconstruction totale, Couverture par lambeau frontal, Rétraction cicatricielle, Conformation nasale, Ventilation nasale
Plan
Pour citation, ne pas utiliser la référence ci-dessus de cet article, mais la référence de la version originale publiée dans EMC - Techniques chirurgicales - Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique 2017;12(3):1-21 [45-540]. |
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