Facteurs de risque cardiovasculaire et facteurs de gravité chez les patients hospitalisés pour épistaxis spontanée - 06/04/18
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Résumé |
Objectifs |
Évaluer le rôle des facteurs de risque « cardiovasculaire », de la prise de médicaments altérant la crase sanguine et les signes de gravité chez des patients hospitalisés pour épistaxis spontanée.
Matériel et méthodes |
Il s’agissait d’une étude monocentrique, rétrospective, réalisée sur 7 ans dans un centre hospitalier universitaire, ayant inclus 205 patients hospitalisés pour épistaxis spontanée. Ont été notés par patient : les facteurs de « risque cardiovasculaire » (maladie ou antécédent « cardiovasculaire » à risque hémorragique ou thromboembolique, hypertension artérielle, diabète sucré, dyslipidémie), la prise de médicaments modifiant la crase sanguine ; les mesure de la pression artérielle et le taux minimal d’hémoglobinémie au cours de l’hospitalisation. Les patients ont été séparés en deux groupes : épistaxis « graves » et « non graves ».
Résultats |
Il n’existait pas de différence significative entre les groupes de patients concernant l’âge moyen, le sex-ratio, la présence d’un antécédent d’hypertension artérielle et le nombre de facteurs de « risque cardiovasculaire ». Les patients avec une épistaxis grave avaient des mesures de pression artérielle significativement plus basse que dans le groupe non grave. L’hémoglobinémie était significativement inférieure dans le groupe des épistaxis graves. Il existait un lien entre le nombre de facteurs de risque « cardiovasculaire » par patient et la probabilité d’une transfusion sanguine.
Conclusions |
Les rôles réels de ces différents facteurs présumés dans la survenue d’une épistaxis spontanée restent encore à élucider, de même que les facteurs de gravité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Épistaxis, Hypertension artérielle, Anticoagulants, Antiagrégants plaquettaires, Facteurs de risque cardiovasculaire
Plan
☆ | Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 135 - N° 2
P. 118-122 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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