Survie et complications des prothèses totales de genou pour gonarthrose secondaire avec antécédent traumatique ou chirurgical au recul de dix ans : étude française multicentrique portant sur 263 cas - 31/03/18
Ten-year survival and complications of total knee arthroplasty for osteoarthritis secondary to trauma or surgery: A french multicentre study of 263 patients
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la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologie (SOFCOT)k
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Résumé |
Introduction |
Les interventions préalables aux prothèses totales de genou (PTG) compliquent la technique opératoire et peuvent modifier le devenir de l’arthroplastie. Notamment les taux de survie des PTG après un antécédent traumatique ou chirurgical ne sont pas connus avec précision sur de larges séries. Cette étude rétrospective portant sur 263 PTG avec antécédent traumatique ou chirurgical au recul maximal de 10 ans avait pour objet d’évaluer : (1) la survie, (2) les résultats fonctionnels, (3) la nature et la fréquence des complications.
Hypothèse |
L’existence d’un traumatisme ou d’une intervention préalable augmente le risque de complications et diminue la survie.
Matériels et méthodes |
Deux cent-soixante-trois patients (122 femmes [47 %], 141 hommes [53 %]) (263 PTG) d’âge moyen 61 ans ont eu une PTG entre 2005 et 2009 dans 9 centres investigateurs français. L’étiologie de la gonarthrose était une fracture (66 cas), une ostéotomie (131 cas) ou une atteinte ligamentaire (66 cas). Le délai moyen entre le traumatisme ou l’intervention initiale et la mise en place de la prothèse était de 145 mois (72–219).
Résultats |
Les complications majeures étaient l’infection (12 cas, 4,5 %), les complications cutanées (8 cas, 3 %) et la raideur (8 cas, 3 %). Le taux de survie pour la reprise des implants toute cause confondue était de 89±2,8 % à 10 ans de recul. Le gain de flexion était de 2,5°±17° (p=0,02) avec une flexion moyenne de 110° [30–140] et le gain d’extension de 4°±7 (p<0,001) avec une extension moyenne de −1,19 [–20°–0°]. Pour 157patients (60 %) il n’y avait peu ou pas de douleur au recul. L’angle HKA moyen postopératoire était de 179°±3,2° (171–188).
Conclusion |
Les PTG sur antécédent traumatique ou chirurgical exposent à un risque de complications spécifiques (infection, complications cutanées, raideur) et ont une survie qui semble plus faible que les PTG primaires.
Niveau de preuve |
Niveau IV étude rétrospective sans groupe contrôle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Genou, Gonarthrose post-traumatique, Ostéotomie tibiale, Prothèse totale de genou, Survie
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 104 - N° 2
P. 119-123 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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