Analyse de la démarche et de la posture chez des patients avec déficit transversal du maxillaire, avant et après expansion palatine rapide (EPR) - 26/03/18
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Résumé |
Objectif |
Le but de cette étude était d’évaluer les effets d’une expansion palatine rapide EPR par une analyse de la posture et de la démarche chez des sujets avec déficit transversal du maxillaire.
Matériels et méthodes |
Quarante et un patients âgés de 6 à 12 ans ont été divisés en 3 groupes : 10 patients témoins (Cs), 16 patients avec une occlusion inversée postérieure unilatérale (Cb Mono), 15 patients avec une anomalie transversale du maxillaire mais sans occlusion inversée (Noc). Chaque sujet a subi une analyse de la démarche et un examen posturographique afin d’évaluer la présence d’une altération de l’équilibre avant (T0) et après l’EPR (T4). Les examens ont été réalisés à l’aide d’un système de stéréophotographie comportant six caméras (60–120Hz, BTS S.p.A.) et synchronisé avec deux plateformes de mesure enregistrant la force (FP4060, Bertec Corp.). Le Test de Romberg a été réalisé sur une plateforme de mesure, et le statokinésiogramme ainsi que la cinétique des articulations ont été évalués. L’analyse de variance simple Anova à un facteur contrôlé a été conduite pour les variables après avoir obtenu la preuve d’une répartition normale (test de Levene pour l’égalité des variances) et test de Kruskal–Wallis (p<0,05) pour comparer les trois groupes de sujets. Alors que nous avons appliqué le test-t apparié ou le test de Kruskal–Wallis (à la place), afin de comparer les effets avant et après l’EPR au sein du même groupe de sujets (p<0,05), une correction de Tamane T2 ou de Bonferroni a été appliquée quand cela était nécessaire.
Résultats |
L’analyse posturographique montre des différences significatives entre les 3 populations : puissance maximale/fréquence à 95 % dans la direction médiolatérale et antéropostérieure à T0, fréquence moyenne dans la direction médiolatérale à T0. Des différences ont également été enregistrées au niveau des variables de cinétique articulaire en 3D, en particulier entre les groupes Cs et Cbmono à T0 et T4, et entre les groupes Cbmono et Nocb à T4.
Conclusions |
Cette étude montre une nette corrélation entre l’occlusion dentaire et la posture du corps, ce qui confère un autre avantage à l’EPR. Cela se remarque principalement dans la posture dynamique où les modifications au niveau mandibulaire affectent l’ensemble du corps.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Occlusion inversée postérieure unilatérale, Déficit transversal du maxillaire, Posture, Analyse de la démarche, Équilibre
Plan
Vol 16 - N° 1
P. 158-173 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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