Incidence des commotions cérébrales dans le rugby professionnel, 2 clubs du TOP 14 - 20/03/18
Résumé |
Introduction |
Au rugby, la prise en charge des commotions cérébrales, altération transitoire des fonctions neurologiques suite à un traumatisme crânien, est standardisée du terrain jusqu’au retour au jeu. Le consensus de Berlin d’octobre 2016 a établi un nouveau score « Sport Concussion Assessment Tool 5 » pour la consultation avec un spécialiste à 48h post-évènement. L’objectif était ici de définir l’incidence de la commotion dans le rugby professionnel, puis secondairement d’en connaître le mécanisme principal et les postes les plus à risque.
Méthodes |
Nous avons suivi deux clubs professionnels sur deux saisons, en recensant les cas de commotion. Pour chaque cas, nous nous sommes renseignés sur les conditions de survenue de la commotion, sur le poste du joueur commotionné et sur sa sortie immédiate ou non pour protocole commotion.
Résultats |
Sur ces deux saisons, 43 cas de commotion cérébrale ont été recensés dont 41 survenus au cours de 134 matchs disputés. L’incidence est de 0,31 commotion par match, soit une commotion tous les trois matchs par effectif. Les postes les plus à risque sont les troisième (28 %) et première lignes (26 %). Les commotions surviennent plus fréquemment chez le joueur plaqueur (67 %). Dans 72 % des cas, le joueur est sorti immédiatement pour protocole commotion.
Conclusion |
La commotion cérébrale est un évènement non négligeable dans le rugby. Les protocoles établis et revus en consensus sont nécessaires afin d’être le plus discriminant possible pour la détection des cas. L’objectif est de protéger les joueurs sur le long terme des séquelles de commotions répétées, l’encéphalopathie chronique post-traumatique.
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Vol 35 - N° 1
P. 60 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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