Epidemiology of meningiomas - 14/03/18
Épidémiologie des méningiomes

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Abstract |
Although they represent about a third of all the tumors of the central nervous system, knowledge concerning meningioma epidemiology (including incidence data and exploration of the risk factors) remains scarce compared to that of gliomas. A limited number of cancer registries worldwide only record malignant brain tumors, however their completeness and accuracy have been questioned. Even if comparisons are made difficult due to differences in methodologies, available annual incidence rates (sex- and age-standardized, generally on US or World standard population), provided by population-based registries range from 1.3/100,000 to 7.8/100,000 for cerebral meningiomas. An increase in the incidence of primary brain tumors in general and of meningiomas in particular has been observed during the past decades in several countries. It has been suggested that this trend could be artefactual and could be the resultant of an ageing population, improvement in health access and in diagnostic procedures, changes in coding classification for tumors recorded in registries, and/or an increase in the rate of histological confirmation, even in the elderly. All these factors are likely to play a role but they might not fully explain the increase in incidence, observed in most age groups. In addition to intrinsic risk factors (gender, ethnic groups, allergic conditions, familial and personal history, genetic polymorphisms), some exogenous risk factors have been suspected to play a role in the etiology of meningiomas and their changes with time is likely to impact incidence trends. A causal link has been established only for ionising radiation but the role of many other factors have been hypothesised: electromagnetic fields, nutrition, pesticides, hormonal as well as reproductive factors. Considering the serious or even lethal potentiality of some meningiomas and the apparent rise in their incidence, all practitioners involved in neuro-oncology should feel concerned today of the necessity to better assess their public health burden and to study their epidemiological features.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Bien que représentant plus d’un tiers des tumeurs primitives du système nerveux central (SNC), les données épidémiologiques concernant les méningiomes (chiffres d’incidence et facteurs de causalité) demeurent réduites comparativement à celles disponibles dans les gliomes. Un nombre limité de registres de cancers, à travers le monde, enregistrent non seulement les tumeurs malignes mais aussi les méningiomes. Leur pertinence et la qualité du recueil ont été l’objet de discussions importantes. Même si les comparaisons sont difficiles à cause des différences méthodologiques, les données disponibles, d’incidence annuelles des méningiomes (standardisée selon le sexe et l’âge en utilisant soit la population Nord-Américaine, soit la population mondiale) sont compris entre 1,3/100 000 et 7,8/100 000. Une augmentation de l’incidence des tumeurs primitives du SNC, en général, et des méningiomes, en particulier, a été observée au cours des dernières décennies dans plusieurs pays. Il a été suggéré que ces tendances pouvaient être artéfactuelles et seraient la ou les résultantes de tout ou partie du vieillissement de la population, de l’amélioration non seulement de son accès mais aussi de la qualité de l’imagerie diagnostique, et des modifications des prises en charge chirurgicale y compris chez les sujets les plus âgés induisant une augmentation des confirmations histologiques et, enfin, des modifications des classifications histologiques. Tous ces facteurs ont un rôle indéniable, mais ne permettent pas d’expliquer l’augmentation de l’incidence qui a été observée, pour les méningiomes, dans toutes les tranches d’âge. Au-delà des facteurs intrinsèques (groupes ethniques, sexe, terrain allergique, antécédents personnels et familiaux, polymorphismes et syndromes de prédisposition génétiques), un certain nombre de facteurs extrinsèques sont suspectés de jouer un rôle dans la survenue des méningiomes, et leurs changements au cours du temps est à même d’impacter les tendances en termes d’incidence. Une relation de causalité a été définie seulement pour les radiations ionisantes mais l’impact de nombreux autres est suspecté: champs électromagnétiques, facteurs nutritionnels, pesticides, traitements facteurs hormonaux. Dans la mesure où, d’une part, les méningiomes représentent une menace fonctionnelle et/ou vitale, et que, d’autre part, ils voient leur incidence augmenter, les différents acteurs de la communauté neuro-oncologique doivent se sentir concernés par ces affections, non seulement au niveau de leurs prises en charge mais aussi par les données épidémiologiques afférentes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Brain tumors, Meningioma, Epidemiology, Risk factor, Incidence, Registry
Mots clés : Tumeur cérébrale, Méningiomes, Épidémiologie, Facteurs de risque, Incidence, Registre
Plan
Vol 64 - N° 1
P. 5-14 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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