Plusieurs services de l’établissement ont interrogé le DIM sur l’évolution de la lourdeur des prises en charge dans le cadre de recrutements de praticiens. Les sévérités des comorbidités ne reflétant pas la complexité de l’activité réalisée, la lourdeur de l’activité médicale est évaluée à partir de la méthodologie des travaux de l’ATIH sur la lourdeur des séjours.

La méthodologie de l’étude repose sur les travaux de l’ATIH de 2009 sur la « lourdeur » des séjours et appliquée au case-mix 2016 de l’établissement (hors CMD 90 et 28). Trois critères sont construits à partir de la DMS des séjours de niveau 1, A, J et T, de la part des séjours avec niveau de sévérité élevé et de la part des séjours avec au moins deux suppléments de REA, SC, SI. Pour chaque racine de GHM, des scores de lourdeur sont calculés à partir de ces critères.

Les racines des GHM les plus lourdes médicalement sont celles constituant la CMD 15 (les nouveau-nés) et la CMD 06 (chirurgie digestive majeure). Les moins lourdes sont les soins palliatifs et les diabètes. Le taux de séjours lourd est de 44,37 % sur l’établissement. Ce taux est comparé à celui obtenu avec le critère de lourdeur OAP : il existe une différence entre les deux méthodes (44,37 % versus 42,96 %) ; les résultats sont également déclinés par domaines d’activités.

Notre travail repose sur une méthodologie élaborée en 2009 avant la V11d : cette version des GHM a impliqué une refonte majeure de la CMD 15 d’où un biais concernant des nouveau-nés dans nos résultats. Cet indicateur calculé permet de faire la différence entre la lourdeur médico-économique et la lourdeur médicale des séjours et de l’appliquer aux différentes disciplines pour élaborer la stratégie de recrutement dans le cadre du projet médical d’établissement.