Prise en charge de l’infection par le virus de l’hépatite B chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde : conférence de consensus italienne - 07/03/18
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Résumé |
L’infection par le virus de l’hépatite B (VHB), est largement répandue dans le monde et fréquemment retrouvée chez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde (PR). La Société italienne de rhumatologie (SIR) et la Société italienne des maladies infectieuses et tropicales (SIMIT) ont approuvé un processus de consensus national visant à passer en revue les données probantes disponibles sur la prise en charge du VHB chez les patients atteints de PR et à formuler des recommandations pratiques destinées à l’ensemble des hôpitaux. Le groupe de consensus était composé de spécialistes des maladies infectieuses, de rhumatologues et d’épidémiologistes et s’appuyait sur les critères du Centre for Evidence-Based Medicine (médecine fondée sur les preuves) d’Oxford pour évaluer la qualité des données probantes et la validité des recommandations édictées. Un ensemble d’énoncés ont été développés pour aider les médecins dans la prise en charge des patients atteints de PR et souffrant d’une infection au VHB. La vaccination et la prophylaxie des patients PR traités par biothérapies ont également été examinées. L’infection par le VHB n’est pas rare en pratique clinique ; le dépistage du VHB chez tous les patients souffrant d’arthrite précoce n’est toutefois pas universellement reconnu alors qu’il est considéré comme obligatoire avant l’introduction de tout traitement immunosuppresseur ou hépatotoxique. En fait, il existe un risque spécifique associé à l’utilisation des biothérapies chez les patients ayant une infection par le VHB et ce malgré les conclusions généralement rassurantes des études longitudinales sur la réactivation virale. Les patients atteints de PR et infectés par le VHB doivent être orientés vers un hépatologue et correctement identifiés comme porteurs actifs ou inactifs. Chez les porteurs actifs du VHB, un traitement antiviral doit être instauré avant l’introduction des immunosuppresseurs. Les porteurs occultes du VHB doivent faire l’objet d’une surveillance appropriée ou recevoir une prophylaxie en raison du risque de réactivation associé au traitement administré.
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☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus. |
☆☆ | Le groupe italien d’étude et de prise en charge des infections chez les patients atteints d’affections rhumatismales (groupe ISMIR) est soutenu conjointement par la Société italienne de rhumatologie (SIR) et la Société italienne des maladies infectieuses et tropicales (SIMIT) et est coordonné par Massimo Galli et Piercarlo Sarzi-Puttini. |
Vol 85 - N° 2
P. 115-120 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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