Anatomie et biomécanique du gros orteil ou hallux - 28/02/18
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Le gros orteil (ou hallux) prolonge l'arche médiale du pied, il appartient au pied talien spécialisé dans la fonction propulsive. Il comprend deux phalanges P1 et P2 articulées par une trochoïde, il s'articule par la base de P1 avec la tête du premier métatarsien (M1) auquel il est relié par une capsule fibreuse renforcée en plantaire par un mécanisme sésamoïdien, qui le relie au système musculo-tendino-aponévrotique. La base de P1 et le système capsulo-sésamoïdien forment une cavité glénoïdienne dans laquelle glisse et roule la tête de M1. L'hallux est animé par huit muscles dont quatre sont des intrinsèques, et il est donc connecté à toutes les structures anatomiques d'amont, ce qui explique la finesse de son fonctionnement. Sa pathologie, aussi bien traumatique que dégénérative, est extrêmement fréquente ; il est aussi atteint dans les maladies inflammatoires et métaboliques. S'il n'est pas strictement indispensable à la locomotion, il est nécessaire pour les allures rapides en raison de la puissance de propulsion requise. Traiter sa pathologie demande une bonne connaissance de sa biomécanique. Restaurer la fonction de l'hallux est parfois difficile si l'on veut assurer à la fois indolence, mobilité, stabilité et force d'appui. L'hallux présente les deux derniers pivots de la marche situés au niveau des articulations métatarso-phalango-sésamoïdienne (3e pivot) et interphalangienne (4e pivot) où les contraintes dynamiques sont parfois énormes. Ces pivots de mouvement sont aussi utiles pour l'accélération, la marche rapide, la course et diverses activités dont les activités sportives ; l'hallux peut être considéré comme l'orteil de la performance. Le sacrifice de la mobilité du troisième pivot par l'arthrodèse est parfois nécessaire pour assurer une force d'appui pulpaire efficace. Le réglage optimal de sa position nécessite de prendre en compte la biomécanique du pied et de la marche par rapport au contexte individuel. La finesse de sa biomécanique doit être prise en compte pour la conception des arthroplasties. En effet, selon l'amplitude de mouvement, l'articulation métatarso-phalango-sésamoïdienne se comporte soit comme une charnière, soit comme une articulation diarthrodiale bicondylienne complexe, ce qui est assez éloigné de la rotule sphérique ou de la condylienne simple, lesquelles ont souvent servi de modèle de conception des arthroplasties totales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Biomécanique, Gros orteil, Hallux, Appareil sésamoïdien
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