Paludisme - 28/02/18
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Le paludisme, infection parasitaire liée à un hématozoaire du genre Plasmodium, est une des principales causes infectieuses de morbi-mortalité dans le monde (plus de 400 000 décès par an). La transmission se fait par les piqûres de moustiques. C'est une maladie tropicale mais elle peut toucher également les pays tempérés via les voyageurs et les migrants, raison pour laquelle une chimioprophylaxie peut être recommandée lors des voyages en zone d'endémie. Cinq espèces de Plasmodium sont responsables de symptômes chez l'homme : Plasmodium falciparum, Plasmodium vivax, Plasmodium malariae, Plasmodium ovale et Plasmodium knowlesi. L'accès palustre simple se manifeste par un syndrome algique fébrile (fièvre présente dans 80 % des cas) associé à divers symptômes non spécifiques. En cas d'infection synchronisée, ces accès se répètent tous les deux à trois jours selon l'espèce considérée. L'accès palustre grave est défini par un ensemble de signes de gravité précis associant à des degrés divers une atteinte neurologique, hémodynamique, respiratoire, rénale responsable d'une défaillance multiviscérale pouvant conduire au décès. Le diagnostic de certitude repose sur le frottis sanguin et la goutte épaisse (technique sensible). Les tests de diagnostic rapide qui détectent l'antigène HRP2 peuvent être utilisés. Le bilan complémentaire doit rechercher les signes de gravité biologiques. Le traitement d'un accès simple se fait par voie orale en l'absence de vomissement avec, en première intention, l'utilisation d'une thérapie combinée à base d'artémisinine (ACT) (artéméther/luméfantrine, arténimol/pipéraquine). Le traitement de l'accès grave repose aujourd'hui sur l'artésunate intraveineux. La quinine intraveineuse reste l'alternative en cas de contre-indication à l'artésunate. Un relais oral complet par ACT est toujours effectué en relais du traitement intraveineux. Le suivi complet d'un accès palustre s'effectue sur 28 jours avec un frottis de contrôle recommandé à J3, J7 et J28 associé chez les patients ayant reçu de l'artésunate à une recherche de stigmates biologiques d'hémolyse à J7, J14, J21 et J28. Une prophylaxie peut être proposée en fonction de la destination du voyageur, de la durée et du type de séjour. Elle repose essentiellement sur l'utilisation de l'atovaquone/proguanil et de la doxycycline. Ses indications sont désormais plus restreintes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Paludisme, Importation, ACT
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