Conduite à tenir devant une femme enceinte en matière de prescription médicamenteuse - 28/02/18
Article à jour au 20/06/2023
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En odontologie, comme dans tout domaine médical, la prescription médicamenteuse n'est pas un acte anodin. Le chirurgien-dentiste doit prendre en considération le terrain non seulement physiologique (par exemple l'âge, l'allaitement et la grossesse) mais également physiopathologique (insuffisance rénale, par exemple) de son patient. De tous les risques physiologiques connus, la grossesse est un état particulier où l'on doit considérer non seulement la patiente mais également, en fonction de l'âge de la grossesse, l'embryon et le fœtus. En effet, l'administration d'un médicament durant la grossesse ne doit s'envisager qu'en cas de nécessité en raison des risques de toxicité maternelle, embryonnaire et/ou fœtale. Ainsi, d'une manière générale, quatre règles de prescription sont à respecter durant la grossesse : traiter une pathologie infectieuse, inflammatoire et/ou douloureuse ; choisir le produit non toxique pour la mère, non tératogène et non fœtotoxique pour le bébé ; utiliser, parmi les produits existants, ceux ayant été mis sur le marché depuis longtemps afin d'avoir un recul suffisant quant à leur toxicité embryonnaire et materno-fœtale ; administrer le médicament choisi pour une durée aussi courte que possible.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Grossesse, Analgésiques, Anti-inflammatoires non stéroïdiens, Glucocorticoïdes, Antibiotiques, Anesthésiques locaux, Conduite thérapeutique
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