La directive européenne 490-679 CEE regroupe les risques engendrés par les micro-organismes y compris ceux génétiquement modifiés, les cultures cellulaires et les endoparasites humains. À côté des conséquences infectieuses, il est identifié clairement une place pour les manifestations immunoallergiques et les intoxications [66]66Thème : « Les agents biologiques ». 24e journées nationales de médecine du travail. Arch Mal Prof 1997

Cliquez ici pour aller à la section Références. Il faut rattacher le risque mutagène et cancérogène, même s'il n'est pas explicité dans la directive. Trop souvent encore, les mots « risque biologique » sous-entendent les seuls risques infectieux.

Les risques biologiques non infectieux occupent une place croissante en raison :

• de la meilleure connaissance des micro-organismes incriminés ;
• des facteurs et mécanismes d'agression avec les endotoxines et les mycotoxines qui deviennent au premier plan des nouvelles approches pathogéniques ;
• de l'éventail très large des secteurs d'activité concernés : agroalimentaire et milieu agricole, biotechnologies, systèmes de climatisation et d'humidification des grands ensembles. Le Sick building syndrome (SBS) ou syndrome des bâtiments malsains est à la limite des risques biologiques ;
• des mécanismes d'action potentiellement multiples d'un même facteur d'agression, isolés ou associés, conduisant à un polymorphisme clinique plus conditionné par l'exposition que par la variété du micro-organisme ;
• d'expositions simultanées : substances biologiques ayant un fort tropisme pour le poumon, influence de produits chimiques, du tabac, rendant parfois difficile la mise en cause directe de certains germes.

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