Résultats de la prise en charge chirurgicale conservatrice à ciel ouvert des plaies urétérales - 28/02/18
Results of conservative surgical management of ureteral injuries
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Résumé |
Introduction |
L’uretère est un organe rétropéritonéal. Les plaies urétérales sont rares, avec une prévalence de 0,083 % des interventions chirurgicales sur 10 ans. L’objectif de cette étude était d’évaluer les modalités de prise en charge chirurgicale des plaies urétérales en fonction du délai de découverte, de leur taille et de leur localisation. Nous avons, par ailleurs, évalué les résultats de cette prise en charge sur le retentissement rénal ainsi que les facteurs prédictifs de la gravité des plaies urétérales.
Matériel et méthodes |
Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique réalisée à partir d’une revue systématique des dossiers de chirurgie du CHU.
Résultats |
Le suivi moyen était de 30 mois. La durée d’hospitalisation moyenne était de 8jours. Trente-quatre patients (73,9 %) ont bénéficié d’une prise en charge initiale endoscopique par tentative de montée de sonde double J. Seuls 20 patients ont bénéficié de la pose de cette sonde double J et seulement 11 patients (55 %) n’ont pas récidivé la plaie urétérale avec une durée médiane de maintien de la sonde double J de 90jours (28–240). Trente-cinq patients ont donc bénéficié d’une prise en charge chirurgicale par voie ouverte (76,1 %). Nous avons retrouvé 57 % de réimplantations urétérovésicales (n=20), correspondant aux plaies urétérales pelviennes (n=32). Nous avons recensé, par ailleurs, 20 % de néphrectomies. Aucun patient n’a présenté de récidive de sa plaie urétérale. Huit patients ont présenté une dilatation secondaire des cavités pyélocalicielles (28,57 %). La réussite du traitement chirurgical était donc de 57 %.
Conclusion |
La prise en charge des plaies urétérales traitées chirurgicalement apporte de bons résultats, mais reste relativement diversifiée du fait des différents niveaux lésionnels. Elle était efficace dans 57 % des cas en incluant les néphrectomies comme échec du traitement.
Niveau de preuve |
4.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
The ureter is a retroperitoneal organ. Ureteral injuries are rare, with a prevalence of 0.083% of surgical interventions over 10 years. The objective of this study was to evaluate the surgical management of ureteric injuries according to the time of discovery, their size and their location. We also evaluated the results of this management on the renal repercussion as well as the predictive factors of the severity of the ureteric injuries.
Material and methods |
This was a monocentric retrospective study carried out on the basis of a systematic review of the CHU surgery files.
Results |
The average follow-up was 30 months. The average hospital stay was 8 days. Thirty-four patients (73.9%) underwent initial endoscopic management by attempting a double J probe. Only 20 patients received this double J probe and only 11 patients (55%) did not recidivate the ureteral injury with a median duration of maintenance of the double J probe of 90 days (28–240). Thirty-five patients received open surgical management (76.1%). We found 57% ureterovesical reimplantations (n=20), corresponding to pelvic ureteral injuries (n=32). We also found 20% of nephrectomies. No patient had recurrence of the ureteral injury. Eight patients had secondary dilatation of the pyelocalicious cavities (28.57%). The success of surgical treatment was therefore 57%.
Conclusion |
The management of surgically treated ureter injuries provides good results but remains relatively diversified due to the different lesion levels. It was effective in 57% of cases including nephrectomies as failure of treatment.
Level of evidence |
4.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Plaie urétérale, Réimplantation urétérovésicale, Néphrectomie, Hydronéphrose
Keywords : Ureteral injuries, Ureterocystoneostomy, Nephrectomy, Hydronephrosis
Plan
Vol 28 - N° 2
P. 120-127 - février 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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