Intérêt du dépistage des troubles du sommeil dans les dépressions pharmacorésistantes - 24/02/18
Résumé |
Objectif |
La mise en évidence ces dernières années d’un nombre croissant de syndrome d’apnées du sommeil (SAS) et autres maladies primaires du sommeil, nous a convaincu de faire une recherche plus systématique de ces troubles chez nos patients anxio-dépressifs, en particulier jugés résistants aux traitements.
Méthodes |
Dans un cabinet multidisciplinaire de psychiatres libéraux, beaucoup de patients ambulatoires consultent avec et/ou pour des troubles du sommeil, d’origine primaire ou secondaire. Nous avons mis en place au sein de ce cabinet une consultation paramédicale du sommeil, selon une procédure agréé par l’ARS, en intégrant une éducatrice thérapeutique du sommeil, sous la responsabilité d’un psychiatre coordinateur.
Résultats |
Chaque patient vu en consultation psychiatrique, et présentant des plaintes avérées de son sommeil ou de sa vigilance, est adressé pour une consultation du sommeil avec l’éducatrice. Celle-ci, fonction des résultats à des questionnaires spécialisés et remplissage d’un agenda du sommeil sur au moins deux ou trois semaines, organise un examen par polygraphie ventilatoire. Cet examen est facturé selon une codification précise de la CPAM, et inclut l’analyse du tracé obtenu.
Conclusion |
Une proportion importante des patients ainsi dépistés a bénéficié d’un diagnostic de SAS, et donc d’un traitement adapté (CPap), avec comme corollaire : – une amélioration conséquente de leur humeur et donc de leur qualité de vie (fatigue chronique invalidante) – en parallèle avec une réduction significative du nombre ou de la posologie des psychotropes prescrits.
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Vol 15 - N° 1
P. 59 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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