Influence de la dépression périnatale sur le sommeil des nourrissons à 1 an – étude de cohorte - 24/02/18
Résumé |
Objectif |
Évaluer l’influence de la dépression maternelle sur le sommeil des enfants de 12 mois.
Méthodes |
En 2015, les femmes enceintes vivant dans la ville de Pelotas, Brésil, ont été recrutées avant ou après leur accouchement et ont été suivies à 3 et 12 mois post-partum. La dépression maternelle a été évaluée avec l’Échelle de Dépression Postnatale d’Édimbourg (EPDS), l’EPDS≥10 étant considéré comme positif. Le sommeil des enfants a été évalué à 12 mois avec le Brief Infant Sleep Questionnaire (BISQ). Les items suivant signant une insomnie ont été étudiés : >3 éveils nocturnes par nuit, durée de sommeil<9 heures/24 heures, durée de éveils nocturnes>1 heure. Les risques relatifs (RR) avec 95 % d’intervalle de confiance (IC95 %) ont été obtenus par une régression de Poisson.
Résultats |
Sur les 4275 couples mère–nourrisson, 3199 ont été recrutés pendant la gestation et 1076 après l’accouchement. La prévalence de l’EPDS≥10 à la grossesse et/ou à 3 mois après l’accouchement était de 22,8 % (n=701). À 12 mois, 5,9 % (n=234) des nourrissons avaient>3 réveils/nuit, 5,3 % (n=210) dormaient<9 heures/24 heures et 26,9 % (n=1049) restaient plus de 1 heure éveillés la nuit. Après analyse ajustée, les nourrissons de mères ayant un dépistage positif de dépression avaient des RR pour>3 réveils nocturnes de 1,65 (1,07–2,52 ; p=0,021) par rapport aux nourrissons de mères non déprimées.
Conclusion |
Les enfants de mères ayant des signes de dépression périnatale ont un risque plus important de développer une insomnie à 12 mois.
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Vol 15 - N° 1
P. 53 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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