Peut-on évoquer des marqueurs biologiques salivaires de la privation de sommeil ? - 24/02/18
Résumé |
Objectif |
Nous avons souhaité tester la pertinence de plusieurs paramètres biologiques salivaires comme marqueurs potentiels de la privation de sommeil.
Méthodes |
Étude monocentrique avec 17 jeunes hommes sains, soumis à 2 nuits de restriction à 3 heures de sommeil, avec 4 mesures salivaires répétées de l’alpha-amylase, du cortisol, de l’IL-6 et de l’IgA, ainsi que de la somnolence (Échelle de somnolence de Stanford), de l’attention (Test de Macworth) et de l’humeur (POMS).
Résultats |
L’activité des 2 principaux systèmes de stress (le cortisol reflétant l’activité de la voie hypothalamo-pituitaire adrénergique et l’alpha-amylase reflétant l’activité du système nerveux sympathique) est modifiée par la restriction de sommeil, mais pas de variation de l’IL-6 et des IgA. Les chutes du taux d’alpha-amylase mesurées dans l’après-midi en période de pression homéostatique croissante de sommeil suggèrent que celle-ci pourrait être un marqueur potentiel de la dette de sommeil. Sur le plan comportemental, après 2 nuits consécutives de sommeil limitées à 3 heures, on observe une perturbation de la tension, de l’humeur et de la sociabilité.
Conclusion |
Une privation partielle de sommeil (limitée à 3 heures) pendant seulement 2 nuits, ce qui se rapproche du vécu de nombreux conducteurs, augmente fortement la somnolence et perturbe le stress, ressenti et mesuré biologiquement dans la salive.
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Vol 15 - N° 1
P. 45 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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