Caractérisation de la somnolence diurne survenant en phase précoce de maladie de Parkinson chez le primate non humain - 24/02/18
Résumé |
Objectif |
Le primate non humain rendu parkinsonien par des injections de MPTP présente précocement, comme le patient, une désorganisation du sommeil, avec la survenue d’une somnolence diurne, qui n’a jamais été clairement quantifiée. Cette étude a consisté à caractériser la somnolence diurne précoce du primate non humain rendu parkinsonien.
Méthodes |
Un équipement télémétrique polysomnographique a été implanté chez un primate non humain afin de déterminer les différents stades de vigilance. La somnolence diurne a été évaluée par un test itératif de latence d’endormissement réalisé 10 fois en condition contrôle et 23 fois en phase prémotrice du syndrome parkinsonien induite par intoxication progressive au MPTP. Les latences moyennes d’endormissement et le temps moyen passé dans les différents stades de vigilance ont été évalués et comparés à l’aide d’une Anova non paramétrique.
Résultats |
Au cours de l’intoxication au MPTP, la latence d’endormissement a diminué (13,5±0,9min en contrôle vs 6,6±0,5min), la durée du sommeil lent léger a augmenté (5,1±0,7min vs 7,4±0,3min) et de petites époques de sommeil lent profond et de sommeil paradoxal sont apparues (0 vs 0,8±0,3min ; 0 vs 1,7±0,2min). Globalement, en phase d’installation d’un syndrome parkinsonien, la durée de sommeil a augmenté de manière significative (5,2±0,8min en contrôle vs 10,0±0,4min).
Conclusion |
Ces résultats confirment que la somnolence diurne peut être considérée comme un marqueur prédictif de l’émergence d’une maladie de Parkinson.
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Vol 15 - N° 1
P. 43 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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