Mercure et composés inorganiques - 01/01/96
Unité de toxicologie industrielle et de médecine du travail, faculté de Médecine, Université catholique de Louvain, 30/54 Clos La Chapelle-aux-Champs, 1200 Bruxelles Belgique
Résumé |
Le mercure (Hg) existe sous forme d'élément (mercure métallique) ainsi que sous forme de dérivés inorganiques monovalents ou divalents (chlorure mercureux, chlorure mercurique, iodure mercurique, oxyde de mercure, nitrate de mercure, fulminate de mercure, sulfate de mercure...) et de dérivés organiques alkylés, arylés ou alkoxyalkylés (méthylmercure...). Ces composés ont des propriétés toxiques différentes, et seuls seront considérés dans cet article le mercure métal et ses dérivés inorganiques. Parmi ces derniers dérivés, le mercure mercureux monovalent est peu stable dans l'organisme, mais il ne peut être exclu qu'il soit un intermédiaire dans la transformation de mercure métallique en mercure mercurique divalent. L'ion mercurique Hg2+ forme en revanche des complexes stables avec diverses fonctions chimiques biologiquement importantes dont les groupes sulfhydryles. Les risques toxiques majeurs des vapeurs de mercure métallique résultent essentiellement de leur accumulation dans le cerveau. En cas d'exposition chronique au mercure mercurique, l'organe critique principal est le rein. Notons toutefois que la plupart des expositions professionnelles impliquent de façon simultanée une exposition aux vapeurs de mercure et au mercure mercurique.
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?