Pathologies dues à l'inhalation de poussières de silice - 01/01/99
Pascale Choucroun : Attachée de toxicovigilance
Service de médecine du travail et pathologies professionnelles, centre de consultations de pathologies professionnelles, centre hospitalier universitaire Morvan, rue Félix-le-Dantec, 29609 Brest cedex France
Fédération de médecine interne et pneumologie, centre hospitalier universitaire de la Cavale Blanche, 29609 Brest cedex France
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Résumé |
La silice ou dioxyde de silicium (SiO2), composant abondant de la croûte terrestre, peut être responsable d'une atteinte du parenchyme pulmonaire, la silicose, ainsi que de bronchopathies chroniques obstructives. De nombreuses professions peuvent mettre en contact avec cet élément. Le diagnostic de la silicose a été beaucoup modifié depuis l'avènement de la tomodensitométrie (TDM) thoracique. Mais l'avancée la plus importante de ces dernières années est la reconnaissance de son pouvoir cancérogène et son classement en catégorie 1 du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). La rétention de ces particules étrangères au sein des voies respiratoires entraîne des altérations du système immunitaire responsables de la production d'autoanticorps et de maladies auto-immunes ; les associations les plus connues sont les syndromes de Caplan-Colinet et d'Erasmus.
La réparation des affections respiratoires dues à l'inhalation de poussières contenant de la silice est spécifique au sein des maladies professionnelles et répond aux mêmes démarches que d'autres pneumoconioses telles que l'asbestose ou la sidérose.
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