Neuromuscular features of hypophosphatasia - 31/01/18
Manifestations neuromusculaires de l’hypophosphatasie
Summary |
The pathophysiology of the neuromuscular manifestations of hypophosphatasia (HPP) remains unknown. Pyridoxine-sensitive seizures characterize severe forms of infantile HPP. Young children and infants affected with severe forms of HPP, but also adults often present with myopathy characterized by hypotonia or muscle weakness. Chronic pain, of unclear mechanism is also often present. Tissue-non-specific alkaline phosphatase (Alkaline Phosphatase-Liver/Bone/Kidney [ALPL]) is expressed in brain neuronal cell and in muscle cells during development and adulthood. The knockout of the ALPL impacts neuronal functions in animal models. This may occur through metabolic anomalies involving gamma-aminobutyric acid (GABA) and other neurotransmitters via the metabolism of pyridoxal phosphate (vitamin B6) and phosphoethanolamine. In this context, a greater understanding of the neuromuscular pathophysiology of HPP is critical to assess the potential impact of new therapies.
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La physiopathologie des manifestations neuromusculaires de l’hypophosphatasie (HPP) est relativement méconnue. Des convulsions sensibles à la pyridoxine accompagnent les formes sévères du nourrisson. Une forme de myopathie avec hypotonie ou faiblesse musculaire est souvent présente, en particulier chez les jeunes enfants et dans les formes sévères, mais se rencontre aussi dans les formes de l’adulte. Des douleurs chroniques dont le mécanisme est peu clair sont aussi présentes. Il existe une expression de la phosphatase alcaline non spécifique de tissu (Alkaline Phosphatase-Liver/Bone/Kidney [ALPL]) dans le cerveau, au niveau des cellules neuronales et dans les muscles, lors du développement et chez l’adulte. L’invalidation du gène a des conséquences sur certaines fonctions neuronales dans les modèles expérimentaux. Des anomalies métaboliques impliquant l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) et d’autres neuromédiateurs via le métabolisme du phosphate de pyridoxal (vitamine B6), mais aussi la phosphoéthanolamine peuvent être en cause. Une meilleure connaissance de la physiopathologie neuromusculaire de l’HPP permettra de mieux apprécier l’impact potentiel des nouvelles thérapeutiques.
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Vol 24 - N° 5S2
P. 5S85-5S88 - mai 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.