Lymphomes cérébraux primitifs du sujet immunocompétent - 25/01/18
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Résumé |
Les lymphomes cérébraux primitifs sont des affections rares, qui ne représentent que 5 % des tumeurs cérébrales, soit environ 250 cas par an en France. Leur incidence est en augmentation chez les patients immunocompétents de plus de 60 ans. La majorité des lymphomes cérébraux primitifs sont des lymphomes diffus à grandes cellules B, dont la caractéristique est d'être confinés à l'encéphale, aux méninges et à l'œil. Sur le plan physiopathologique, ces lymphomes ont un phénotype post-centre germinatif avec des anomalies génétiques spécifiques. Le microenvironnement tumoral semble jouer un rôle important dans ce tropisme cérébral. En cas de suspicion de lymphome cérébral primitif, les corticoïdes doivent être évités avant la biopsie. Le traitement exclut toute chirurgie mutilante et le diagnostic est porté après biopsie stéréotaxique. Il est fondé sur des protocoles d'immunochimiothérapie comportant des anticorps monoclonaux anti-CD20, du méthotrexate et de la cytarabine à haute dose. Le traitement de consolidation par radiothérapie a été abandonné chez les patients de plus de 60 ans compte tenu des séquelles neurologiques. La radiothérapie de consolidation tend aussi à être remplacée par des stratégies de chimiothérapie intensive et autogreffe, ou par des protocoles d'immunochimiothérapie conventionnels, chez les patients plus jeunes, pour limiter les séquelles neurocognitives et diminuer les rechutes. Une évaluation neurocognitive au diagnostic et au cours du suivi est de fait recommandée. Compte tenu de la rareté de cette affection, l'inclusion des patients dans des essais thérapeutiques doit être encouragée. Les premières études de thérapies ciblées chez des patients en rechute montrent des résultats prometteurs. L'amélioration des traitements de première ligne et de rechute peut permettre d'espérer une augmentation du taux de survie à long terme, estimé actuellement à 65 % à cinq ans pour les patients de moins de 60 ans et 30 % à cinq ans pour les patients plus âgés. Les progrès à venir passeront par une meilleure compréhension de la physiopathologie de ces lymphomes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Lymphomes, Lymphome diffus à grandes cellules B, Tumeurs cérébrales, Chimiothérapie, Méthotrexate, Anticorps anti-CD20, Thérapies ciblées, Radiothérapie, Neurotoxicité
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