Intoxication au monoxyde de carbone - 10/01/18
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Le monoxyde de carbone (CO) est la première cause d'intoxication accidentelle en France. Son incidence est à la baisse en partie grâce à la mise en place d'un système de surveillance et de prévention assurés respectivement par l'Institut de veille sanitaire (InVS) et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES). Les effets délétères du CO sont liés à une toxicité immédiate par hypoxie cellulaire avec blocage de la chaîne mitochondriale pouvant se traduire par un coma et une défaillance cardiovasculaire et une toxicité retardée par peroxydation des composants de la myéline par le biais de l'activation plaquettaire et des polynucléaires ayant pour conséquences des lésions cérébrales. Le traitement repose sur une oxygénothérapie normobare (ONB). Les indications de prise en charge par oxygénothérapie hyperbare (OHB) sont réservées à des cas bien définis : perte de connaissance avant ou au moment de la prise en charge, défaillance d'organe (neurologique, respiratoire ou cardiovasculaire) et femme enceinte. Dans les suites d'une intoxication au CO, un suivi médical est nécessaire pour dépister d'éventuels troubles neuropsychiques et évaluer leur impact sur la vie quotidienne. La gravité potentielle des intoxications ainsi que les séquelles engendrées justifient le développement de détecteur de CO portatif.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Intoxication au monoxyde de carbone, Oxygénothérapie hyperbare, Syndrome post-intervallaire, Toxicité immédiate et retardée
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