Robot-assisted renal transplantation using the retroperitoneal approach (RART) with more than one year follow up: Description of the technique and results - 10/01/18
Transplantation rénale par voie cœlioscopique robot-assistée utilisant la voie sous-péritonéale avec plus d’un an de suivi : description de la technique et résultats
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Summary |
Objectives |
To describe the technique and report our first experience of robotic-assisted renal transplantation (RART) with more than one year follow up.
Patients and methods |
In our center the first case of RART was realized in October 2013 with a cadaveric graft. We used the combined extra- and intraperitoneal robot assisted laparoscopic route with extraperitoneal positioning of the graft and intraperitoneal transplantation. The patient was placed in the supine position with arms along the body; the robot came from the right inferior part of the patient. Access to the retroperitoneal space was obtained using an Alexis trocar that permitted the insertion of the kidney with ice without losing the pneumoperitoneum. Ports included a 12-mm camera port (placed under the ombilicus), two 8-mm robotic ports (placed 6cms laterally from the previous port) and a 12-mm assistant port (placed between the upper port and the ombilic). All the pre-, per- and postoperative data were prospectively included in a database. We report the results of the initial experience of RART, performed with more than one year follow-up.
Results |
This technique is the first described using the retroperitoneal approach that is the routine approach for conventional open renal transplantation. This approach permitted to perform excellent arterial, veinous and ureteral anastomosis. Eight cases of RART were conducted between October 2013 and November 2015 (five men and three women). The average age was 58 years (range 39–75years). The average body mass index was 28 (range 22–38). Five patients had history of abdominal surgery and were dialyzed for 30 months on average (range 3–63months). Three left and five right cadavers kidneys were transplanted in the right iliac fossa. The mean graft size was 109mm (range 90–130). The mean length of the incision for insertion of the graft was 60 mms (40–100mms). Mean warm ischemia time was 63minutes (range 46–84). The total operative time was 200minutes (149–245). No patient was transfused during surgery and two were transfused postoperatively. Median length of hospital stay was 14 days (range 10–30 days). Only one patient needed postoperative morphine, the pain visual analogic scale 12hours postoperatively was 2 (0–5). Mean serum creatinine at seven days, at three months and at one year was 400 (98–639micromol/L), 151 (80–235micromol/L) and 129 (86–194micromol/L) respectively. At one year follow-up, no patient had a wound infection or incisional hernia. One patient was re-operated for ureteral anastomosis stricture.
Conclusion |
The retroperitoneal approach for RART permits the kidney to be cooled and a direct access to the iliac vessels and bladder. This initial series with more than a year of post-monitoring RART shows promising results despite some initial technical difficulties. The procedure can still be improved and hoped to see an improvement in the results. A comparison to the results of the conventional route is necessary before diffusing the robot-assisted technique.
Level of proof |
3.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Décrire la technique et rapporter notre première expérience de transplantation rénale assistée par robotique (RART) avec plus d’un an de suivi.
Patients et méthodes |
Dans notre centre, le premier cas de RART a été réalisé en octobre 2013 avec un greffon cadavérique. Nous avons utilisé la voie robot-assistée combinée extra- et intrapéritonéale avec le positionnement extrapéritonéal du greffe et de la transplantation intrapéritonéale. Le patient a été placé en position couchée avec les bras le long du corps. Le robot venait de la partie inférieure droite du patient. L’accès à l’espace rétropéritonéal a été obtenu à l’aide d’un trocart Alexis qui a permis l’insertion du rein avec de la glace sans perdre le pneumopéritoine. Les trocarts insérés étaient un 10mm pour l’optique (placé sous l’ombilicus), deux trocarts robotiques de 8mm (placés 6cm latéralement depuis le précédent) et un assistant de 12mm (placé entre le port supérieur et l’ombilic). Toutes les données pré-, per- et postopératoires étaient prospectivement incluses dans une base de données. Nous rapportons les résultats de l’expérience initiale de RART, réalisée avec plus d’un an de suivi.
Résultats |
Cette technique est la première décrite en utilisant l’approche rétropéritonéale qui est l’approche de routine pour la transplantation rénale ouverte conventionnelle. Cette approche a permis d’effectuer une excellente anastomose artérielle, veineuse et urétérale. Huit cas de RART ont eu lieu entre octobre 2013 et novembre 2015 (cinq hommes et trois femmes). L’âge moyen était de 58 ans (de 39 à 75 ans). L’indice moyen de masse corporelle était de 28 (plage 22–38). Cinq patients avaient des antécédents de chirurgie abdominale et ont été dialysés pendant 30 mois en moyenne (de 3 à 63 mois). Trois reins gauches provenant de cadavres et 5 reins droits ont été transplantés dans la fosse iliaque droite. La taille moyenne du greffon était de 109mm (portée 90–130). La longueur moyenne de l’incision pour l’insertion du greffon était de 60 mms (40–100mms). Le temps moyen d’ischémie chaude était de 63minutes (portée 46–84). Le temps opératoire total était de 200minutes (149–245). Aucun patient n’a été transfusé pendant la chirurgie et deux ont été transfusés après la chirurgie. La durée médiane du séjour à l’hôpital était de 14jours (de 10 à 30jours). Un seul patient avait besoin de morphine postopératoire, l’échelle visuelle analogique de douleur 12heures après l’opération était de 2 (0–5). La créatinine sérique moyenne à sept jours, à trois mois et à un an, était de 400 (98–639micromol/L), 151 (80–235micromol/L) et 129 (86–194micromol/L) respectivement. À un an de suivi, aucun patient n’a eu une infection de plaie ou une hernie incisionnelle. Un patient a été ré-opéré pour une sténose de l’anastomose urétérale.
Conclusion |
l’approche rétropéritonéale de la RART permet de refroidir le rein et d’accéder directement aux vaisseaux iliaques et à la vessie. Cette série initiale avec plus d’un an de surveillance montre des résultats prometteurs malgré certaines difficultés techniques initiales. La technique peut encore être améliorée et nous espérons voir une amélioration des résultats. Une comparaison avec les résultats de la technique conventionnelle est nécessaire avant de diffuser la technique assistée par robot.
Niveau de preuve |
3.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Robotic, Transplantation, Laparoscopy
Mots clés : Transplantation rénale, Robotique, Laparoscopie
Plan
Vol 28 - N° 1
P. 48-54 - janvier 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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