Suivi de 19 allogreffes ligamentaires de genou après indication de reprise de ligamentoplastie - 19/12/17
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Résumé |
Introduction |
Le nombre de ligamentoplastie est en augmentation constante en France depuis plus de 10 ans. Les ruptures de plasties le sont donc aussi. La question du greffon de reprise est parfois complexe. Or, les allogreffes peuvent apporter une solution pourtant peu utilisée en France.
Hypothèse |
Les allogreffes ligamentaires peuvent être des greffons efficaces pour des reprises chirurgicales après rupture de plastie.
Matériel et méthode |
Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique, mono-opérateur de 23 patients opérés entre 2004 et 2015, dont 19 avec un recul minimum de 1 an. Ont été inclus les patients ayant nécessité l’utilisation d’une allogreffe ligamentaire lors d’une reprise de ligamentoplastie. Ont été exclus les patients mineurs, les lésions multi-ligamentaires encore non opérées ainsi que les patients refusant le protocole de l’étude. L’âge moyen était de 33 ans (20–55). Les allogreffes étaient des tendons patellaires (9 cas), des tendons de tibial antérieur ou postérieur (9 cas), des tendons quadricipitaux (5 cas) ou des tendons d’ischiojambiers (3 cas). Toutes les allogreffes provenaient de la banque de tissus de Belge. Elles ont été utilisées pour reconstruire 10 ligaments croisés antérieurs, 3 ligaments croisés postérieurs, 12 ligaments latéraux externes ou internes de façon isolée ou combinée à des autogreffes. Les patients ont été interrogés ou revus par un examinateur indépendant au dernier recul avec les scores IKDC et KOOS, ainsi que des laximétries KT 1000 et GNRB.
Résultats |
Les patients ont été revus au recul moyen de 36 mois (12–84). Il n’y avait aucune infection profonde ni rupture itérative. Le score IKDC subjectif était en moyenne de 69,8 (36–85) avec un écart-type de 13,7. Le score KOOS vie quotidienne était en moyenne de 90,7 (52–100) avec un écart-type de 14. La laximétrie différentielle moyenne était avec le KT 1000 de 0,2mm (−4 ; 4) avec un écart-type de 2,1 et avec le GNRB de 0,2mm (−1 ; 1,6) avec un écart-type de 0,5. Au dernier recul, deux patients avaient développé un pincement radiologique grade 2. Trois patients étaient sportifs professionnels et deux ont repris au même niveau en fin de rééducation.
Conclusion |
Dans un contexte de reprise chirurgicale complexe, les allogreffes ligamentaires sont des solutions efficaces et durables pour pallier le manque d’autogreffe.
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Vol 103 - N° 8S
P. S255-S256 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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