Lymphomes associés à l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine - 18/12/17
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Les lymphomes hodgkiniens ou non hodgkiniens associés au virus de l'immunodéficience humaine (VIH) doivent être considérés comme des entités à part entière, avec leurs propres caractéristiques anatomopathologiques, physiopathologiques, pronostiques et thérapeutiques. Actuellement, grâce aux traitements antirétroviraux de dernière génération, la survie s'est améliorée, avec des médianes proches de celles de la population générale. Les facteurs pronostiques sont principalement ceux du lymphome. Globalement, deux attitudes thérapeutiques se discutent au cas par cas : un traitement standard en tenant compte du risque infectieux ou un traitement intensif pour mieux contrôler ces maladies agressives. La possibilité d'interactions médicamenteuses entre la chimiothérapie antitumorale et les antirétroviraux ajoute à la complexité du problème, en particulier lorsque la voie du cytochrome P4503A est commune entre les cytostatiques et les inhibiteurs de protéases ou les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse. Toutes ces raisons justifient une prise en charge multidisciplinaire et concertée des patients infectés par le VIH et atteints de lymphome. L'inclusion dans la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) nationale OncoVIH est recommandée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : VIH, Lymphome non hodgkinien, Lymphome de Hodgkin, Chimiothérapie, Facteurs pronostiques, Traitement antirétroviral
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